À l’instar de Donald Trump, le président brésilien Jair Bolsonaro menace désormais de quitter l’Organisation mondiale de la santé (OMS), samedi 6 juin, qu’il accuse de « parti pris idéologique ». Tout au long de la crise du Covid-19, le dirigeant sud-américain a minimisé la gravité de la maladie en exhortant à maintenir une activité normale et en vantant l’efficacité d’un traitement qui divise les scientifiques, l’hydroxychloroquine.
« Je vous le dis ici, les États-Unis sont partis de l’OMS, nous y songeons, à l’avenir (...). Soit l’OMS travaille sans parti pris idéologique, soit nous la quittons aussi. Nous n’avons pas besoin de gens de l’extérieur pour donner leur sentiment sur la santé ici. » (Jair Bolsonaro, président du Brésil à la presse)
Le président brésilien s’est dit peu étonné qu’une étude dans la revue médicale The Lancet, qui concluait à l’inutilité du traitement, ait été fortement remise en cause puis retirée. Cette rétractation a poussé l’OMS à reprendre les essais cliniques sur la molécule. « Trump leur a retiré l’argent et ils sont revenus sur tout », a commenté Jair Bolsonaro. « La chloroquine est de retour », a-t-il commenté.
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Jair Bolsonaro continue de demander une levée rapide des mesures d’isolement ordonnées, affirmant que le coût économique de l’épidémie est supérieur aux risque sanitaire. Mais l’Organisation mondiale de la santé a averti les gouvernements latino-américains du risque que représente la levée des mesures de confinement avant d’avoir réussi à ralentir la propagation de l’épidémie de coronavirus dans la région.
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