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"Trump se couche devant le tyran" : l’oligarchie mondialiste ulcérée par le sommet d’Helsinki

Helsinki était à peine achevée qu’elle suscitait une levée de boucliers aux États-Unis, non seulement des Démocrates et de la médiacrature, mais aussi de Républicains au sujet de la prétendue interférence russe dans l’élection de 2016.

 

« Je préfère prendre un risque politique pour gagner la paix que risquer la paix pour un gain politique », avait pourtant prévenu le président américain. « Je suis ici aujourd’hui dans la tradition de la grande diplomatie américaine », avait ajouté Donald Trump qui a qualifié la Russie de « concurrent » des États-Unis, ce qu’il considère comme « un compliment ». Il a blâmé « les deux parties » pour avoir dégradé les relations bilatérales et promis de travailler à leur rétablissement. Poutine a évoqué à mots couverts l’ombre de Georges Soros sur la thèse de l’interférence russe en 2016, immédiatement assimilé à de « l’antisémitisme » par certains médias. Les globalistes américains sont ulcérés par le rapprochement entre les présidents russe et américain...

 

John Brennan accuse Trump de « trahison » pour son rapprochement avec Poutine

Le tropisme antirusse – et donc antinational – s’est immédiatement manifesté aux États-Unis. Directeur de la CIA sous Obama, John Brennan a tweeté que les propos de Trump « relevaient de la trahison ». Rien de moins. Un expert du langage corporel a affirmé qu’entre Trump et Poutine n’existait « aucune » admiration mutuelle. Une partie de la droite s’est aussi laissé aller à l’antitrumpisme.

À Helsinki, Vladimir Poutine a démenti toute interférence dans l’élection américaine de 2016, tarte à la crème des Démocrates quotidiennement relayée en France. Poutine a assuré que « l’État russe n’est jamais intervenu et ne compte pas intervenir dans les affaires américaines ». « Prenez George Soros, il est multimilliardaire mais sa position n’est pas celle des États-Unis », a expliqué Poutine, relevant que des actes de sociétés russes (dans un éventuel détournement de fichiers du parti démocrate) ne faisaient pas la position de Moscou. Donald Trump a enchaîné : « J’ai tout à fait confiance en ma compréhension des gens, et je vous assure que le président Poutine a été très convaincant dans son démenti ». Pour Trump, cette thèse d’une interférence et l’enquête y afférant sont « un drame pour notre pays ».

 

Le globaliste McCain, pourtant républicain, accable Trump

Donald Trump est la victime émissaire des globalistes. Le sénateur républicain John McCain, un de ses opposants « de l’intérieur », qualifie la conférence d’Helsinki « d’une des pires prestations, de mémoire d’homme, pour un président américain ». McCain accable Trump de tous les qualificatifs dépréciatifs, « naïf », « égotique », « attiré par les autocrates ». Si c’était vrai, son prédécesseur Obama n’aurait rien à lui envier, de sa sympathie pour le totalitarisme chinois aux aides cachées aux islamistes en Syrie. Non, pour McCain « aucun président par le passé ne s’est couché de façon aussi abjecte devant un tyran ». À se demander si le parti républicain, déchiré entre globalistes et nationaux, existe encore.

C’est d’autant plus stupéfiant que John McCain oublie les louanges déversées jadis par le lâcheur de l’Europe centrale Franklin Roosevelt au sujet du paranoïaque Joseph Staline, dont le régime affiche des dizaines de millions de morts. En 1972, le Républicain Richard Nixon portait un toast avec Mao, tyran aux 60 millions de morts. Le Démocrate Jimmy Carter embrassa Léonid Brejnev qui venait d’écraser la Tchécoslovaquie en 1968. Obama lui-même, enregistré par inadvertance, confiait au président russe d’alors, Dimitri Medvedev : « C’est ma dernière élection. Après, je serai plus flexible ». À quoi Medvedev, double de Poutine, répondit : « Je comprends. Je transmets l’information à Vladimir et je reste à tes côtés. »

 

John Brennan, communiste dans sa jeunesse… exige les démissions des conseillers de Trump

Même le Président de la Chambre, le Républicain Paul Ryan, s’est permis de rappeler que « la Russie n’est pas notre alliée », ce que Trump n’a jamais prétendu. Le pire est bien sûr atteint par John Brennan qui demande, outre son tweet cité plus haut, rien de moins que les démissions du secrétaire d’État de Trump, Mike Pompeo, de son conseiller à la sécurité John Bolton et de son chef de cabinet John Kelly. Venant de ce flic en chef du règne Obama, cela ne manque pas de sel. Steve Byas rappelle dans Thenewamerican.com qu’en 1976 le jeune Brennan, 21 ans, « avait voté pour Gus Hall », inoxydable candidat du parti communiste des États-Unis, « filiale directe du PC soviétique ». À cette époque, des centaines de missiles nucléaires soviétiques étaient pointés sur les États-Unis et des milliers de prisonniers politiques russes agonisaient au Goulag. Et Trump aurait trahi ?

 

MSNBC a tordu le sens de propos de Poutine qui démentait toute interférence russe en 2016

Les gros médias américains n’ont pas hésité à tordre les propos de Poutine. MSNBC caviarde la réponse de Poutine sur une prétendue interférence en 2016, ne laissant audible que la phrase dans laquelle il explique que « oui, (il) souhaitait sa victoire car (Trump) promettait une normalisation des relations ». Ses mots rejetant toute interférence, la qualifiant « d’absurdité totale », ont sauté !

La polémique masque l’essentiel, attisée à cette seule fin par une oligarchie globaliste qui voit dans le bilatéralisme de Trump l’incarnation du mal. Or les deux présidents ont abordé une longue série de questions, parmi lesquels Israël et la Syrie, le contrôle des armements, la Corée du Nord, les bénéfices d’un rapprochement. Donald Trump a insisté sur les « intérêts partagés » des deux puissances, « bon pour le monde ». Porte-parole russe, Dimitri Peskov a souligné que Poutine respectait la doctrine « America First » de Trump, car il croit en « Russia First ». Trump n’a pas trahi l’Amérique : il combat les adversaires des peuples.

Voir aussi, sur E&R :

Trump et Poutine contre l’Empire ? Lire chez Kontre Kulture :

 






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24 Commentaires

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  • Que va faire l’Etat Profond US ?

    Virer Trump ? Tuer Trump ?
    Trump rend fou l’Empire .
    La Reine d’Angleterre ,symbole Windsor
    de la création de l’Empire,est ridiculisée
    publiquement,
    Qui peut prévoir l’avenir ?
    Implosion ou explosion ?
    Et Les Français font la fête !

     

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  • "John Brennan accuse Trump de « trahison » pour son rapprochement avec Poutine"
    Si par trahison il entend "trahison envers l’Etat Profond" ce qui est sûrement le cas alors j’espère que Trump continuera de trahir et devienne le Judas moderne !

     

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  • Il semble que Trump commence à se lâcher. Peut-être sent-il l’appui de l’opinion ? Si il arrive à être renforcé par les prochaines élections de mi-mandat, cela pourrait devenir intéressant.

     

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  • Les serviteurs de l’état profond sont aux abois, envoient leurs messages sur leurs médias pour essayer d’orienter la pensée de leurs ouailles. Mais manque de chance, les gens ne les croient plus aveuglement et s’informent sur internet (même ma maman 75 ans et quelque sait quoi penser grâce à rt, er, etc).
    Cela sent la fin pour ces va-t-en guerre avec le sang des autres, peut-être même qu’on va les pendre aux lampadaires, dixit george bush senior bientôt mort.

     

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  • Trump est fort, très fort, mais je pense qu’il lui faudra encore bien plus de temps, pour qu’enfin, il sorte de ses sables mouvants.

     

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  • Mais pourtant il s’entend parfaitement avec Netanyahou.

     

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  • Ce rapprochement signe la fin de l’Europe.
    Ou au mieux l’installe comme variable d’ajustement dans les relations russo américaines à venir.
    La grande inconnue : la place des zélus dans ce rapprochement...

     

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  • Ce Poupou-là, même s’il paraît deuxième, risque de coiffer tout le monde sur le poteau...

     

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  • Trump,après sa dernière rencontre avec Poutine à Helsinki,fait face à une tempête de critiques orchestrées,pratiquement à visage découvert,par le lobby sioniste et ses alliés néo-cons. Le président américain sait,mieux que quiconque,la férocité de cette mafia,et jusqu’où elle peut aller,tant au niveau de la manipulation des hautes institutions,telles le congrès et la haute cour,mais aussi,au niveau de la mobilisation des hommes de main appuyés par la redoutable machine des renseignements et ses mécanismes qui opèrent en secret et,souvent,hors périmètre de la légalité...
    En revanche,le président américain a sous la main un allié imbattable : le peuple américain. Un autre allié,non moins solide,sur lequel peut compter le président,est formé des progressistes intellectuels,notamment ceux du milieu universitaire. Ce sont eux qui ont largement déstabilisé et fragilisé le complexe militaro-industriel tout au long de la guerre du Vietnam.
    Mais il est au moins deux problèmes,en plus de ce qui a été évoqué ci-haut,qui menacent cette nouvelle dynamique historique amorcée par
    Trump,et il serait stupide de les mettre sous le boisseau :
    - la première menace est d’ordre psychologique. Une telle entreprise,de ton quasi révolutionnaire,ne peut tolérer la moindre hésitation. La prudence et la vigilance doivent certainement être des facteurs de régulation et de protection de l’assaut contre la citadelle des malfaiteurs. Mais la volonté présidentielle doit être la locomotive qui,mise sur les rails,doit foncer à allure implacable vers le but suprême...Toute hésitation
    offrirait une sorte de"légitimité"à la mafia criminelle pour éteindre le soleil printanier qui menace le régime totalitaire oligarque.
    - la deuxième difficulté est d’opérer une jonction intelligente avec le milieu universitaire et intellectuel qui,depuis le tsunami des néo-cons déclenché par l’arrivée de Reagan,nourrit un sentiment d’hostilité inébranlable et farouche avec l’exécutif américain.
    Tel est le schéma qui reprend,à grands traits,le VRAI NOUVEL ORDRE
    MONDIAL qui semble s’esquisser depuis l’arrivée de Mr Trump à la Maison Blanche.
    Les autres forces vives,à travers le monde,doivent rester attentives et se
    sentir concernées par ce nouveau vent d’espoir qui se lève à l’ouest. Nous sentons que c’est un vent frais et vivifiant pour l’humanité et comme une secousse tellurique dévastatrice pour les forces centrifuges du Mal...

     

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  • Ça commence à sentir la fin de règne ou de cycle. Bien évidemment cela ne veut pas dire que tout aura changé d’ici 10 ans, l’échelle est plus grande que cela mais nous pouvons dire que nos arrière-petits-enfants (je suis de 1970) verront un monde diffèrent.
    D’ici-là 3 options :
    -  La première est que nos soi-disant « élites » retournent leurs vestes. A la manière des soi-disant spécialistes de football qui ont lynché l’Equipe de France et qui maintenant se gargarisent de la victoire en ayant même le culot de dire que leurs critiques ont fait avancer Deschamps : quelle absurdité. Les politiques (les professionnels de la politique pas les guignols qu’on nous envoie au Gouvernement depuis tant d’année pour faire tendance…) se sentiront obligés également de dénoncer les trahisons faites aux Peuples, de faire des mea culpa et repartir sur de nouvelles bases (pas forcement stables).
    -  La seconde est que l’armée reprenne le pouvoir. Je parle des gens qui aiment la France pas les Généraux Francs-Maçons. Qu’elle redonne de la Noblesse à la France, qu’elle remette de l’Ordre dans le pays qui en manque cruellement. Qu’elle élimine toute la racaille, cols-blancs y compris. Que la devise de la France devienne : Liberté Egalité Moralité. Et nous retrouverons de vrais Grands-Hommes d’Etat.
    -  La troisième fait peur. Elle dépend réellement de la puissance des pourris de ce monde. Si tout semble perdu et s’ils sont si puissants ce sera la fin du monde. Ils n’hésiteront pas à engager une guerre nucléaire totale après s’être bien-sûr refugiés à l’abris dans des bunkers prêts pour cela.
    Puisse Dieu nous protéger.

     

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