Contrairement à ce qu’on croit, on peut changer après 40 ans.
Je suis en route personnellement. Alors, oui, c’est difficile, et quasi personne ne le fait ou ne s’en donne les moyens, mais parce que les raisons sont très profondes et renvoient, entre autres raisons, à un biotope intestinal particulièrement déficient. L’alimentation actuelle n’est clairement pas au service d’une force vitale stable au travers des décennies, mais sous réserve que l’on parte dans la vie avecun capital correct, il faut remarquer qu’avec une alimentation moderne et une vie moderne au sens large, effectivement, la force vitale va en déclinant avec l’âge.
Mais nos capacités d’adaptation, notre irritabilité ou notre sérénité bouddhiste sont directement liées à l’état de nos intestins dont les microbes et autres champignons peuvent nous piloter de l’intérieur et nous empêcher de saisir pleinement les opportunités, et partant, notre destin.
Comme dit le patron, il faut se faire un physique, et à ce titre, les régions du monde où l’on vit le plus longtemps sont aussi les régions qui mangent le moins.
Personnellement, moins je mange, mieux je me sens. Mais la nourriture est aussi une manière de meubler sa vie, de la réconforter derrière toutes ses frustrations et autres déconvenues diverses. Alors parfois, il faut se reprendre. Le jeûne, ou la diminution en quantité des prises alimentaires sont des pratiques qui participent à la constitution d’un physique et d’un mental : on pédale plus vite, on cogne plus fort, on s’essouffle moins vite, et on Réfléchit plus vite et mieux, grâce à une clarté mentale qui découle de ces pratiques.
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