Défendu par Donald Trump qui veut le remettre en selle, le charbon n’a plus la cote aux États-Unis où il fait de plus en plus place à des énergies moins polluantes pour la production d’électricité.
Le président américain a signé mardi un décret ordonnant un réexamen de la mesure phare de son prédécesseur Barack Obama sur le climat, le Clean Power Plan, qui impose aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de CO2. Il a martelé sa volonté de « mettre fin à la guerre contre le charbon ».
Sa décision a été applaudie par la National Mining Association qui a affirmé que l’abrogation du Clean Power Plan allait permettre de sauver 27 700 emplois de mineurs et près de 100 000 sur l’ensemble de la chaine d’utilisation du charbon. Mais ce minerai ne représentait plus en 2015 que 21 % de la génération d’énergie aux États-Unis, pour 32 % au gaz naturel, 28 % au pétrole,et dérivés, 11 % aux énergies renouvelables et 9 % au nucléaire, selon les chiffres de l’agence américaine pour l’énergie (EIA).