Le fils ainé du ministre des Affaires étrangères, qui serait non-imposable mais possède un appartement parisien à sept millions d’euros, est un habitué de la Côte d’Azur.
Au casino de Monte-Carlo, on les appelle les « privés ». Des salons richement meublés pour joueurs VIP. « Je n’avais pas placé ma mise ici ! » La scène, racontée par un témoin, se serait déroulée en 2011 à Monaco. Cheveux ras, teint hâlé et bien soigné, un jeune homme tape l’esclandre. « Il était particulièrement nerveux. » Le croupier, aidé d’un commissaire de jeux, le calme toutefois sans trop de difficultés.
Ce type de comportement n’est pas complètement inhabituel en ce lieu, où le montant des sommes jouées – plusieurs millions d’euros en une mise – fait parfois perdre la tête aux « gamblers » les plus fortunés.
Le jeune homme, de 30 ans à l’époque (il en a aujourd’hui 32), qui piquait ainsi une colère n’est autre que Thomas Fabius, fils aîné de l’actuel n° 2 du gouvernement, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.