Hey Thierry, regardes cet article ça va t’instruire un peu :
http://rue89.nouvelobs.com/2014/09/...
David Haines décapité, la réponse djihadiste à l’Occident en « croisade »
Le meurtre d’un troisième otage par les djihadistes, un humanitaire écossais, David Haines, 44 ans, décapité à son tour, après les deux journalistes américains, constitue la première réponse de l’autoproclamé Etat islamique à la mobilisation internationale conduite par les Etats-Unis pour les combattre.
Contradictions
D’autant qu’ils se heurtent, à chaque pas, aux contradictions de l’opération :
les rebelles modérés syriens, dont Barack Obama a fait l’un des fers de lance de la guerre anti-djihadistes, refusent de s’engager s’ils n’ont pas l’assurance que la chute de Bachar el-Assad est bien au programme ;
l’Iran, si influent dans la région, se retrouve dans le même camp que les Etats-Unis en Irak, mais contre eux en Syrie, l’autre « front » de la lutte anti-djihadistes. Et Téhéran a été écarté de la réunion de lundi à Paris ;
la Turquie, voisine, membre de l’Otan, et si impliquée depuis le début de la crise syrienne dans une diplomatie et des actions pas toujours transparentes, refuse de se joindre à la coalition, un échec pour Washington ;
la France, l’un des pays les plus allants pour rejoindre l’action militaire en Irak, refuse cette fois de s’engager en Syrie en l’absence de résolution de l’ONU, alors qu’il y a un an, lors de l’affaire des armes chimiques, c’était Paris qui poussait Washington à bombarder les positions de Bachar el-Assad...
l’Arabie saoudite, soupçonnée d’avoir été le bailleur de fonds des djihadistes, directement ou par le biais de certaines grandes familles, se retrouve aujourd’hui, par un tour de magie, dans le camp vertueux des anti-djihadistes.
Ce ne sont que quelques-unes des contradictions que les Américains et leurs alliés devront résoudre avant de passer aux choses sérieuses.
Barack Obama, qui s’est adressé aux Américains en milieu de semaine, s’efforce de convaincre de la cohérence de sa décision. Il a reçu, en off, les éditorialistes de la presse américaine, puis les dirigeants du Congrès.
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