Toute l’escroquerie de la « démocratie » européenne en deux minutes par le haineux commissaire européen Thierry Breton, qui camoufle la répression de l’UE contre la Pologne derrière un pseudo-choix des peuples. Écœurant, mais éclairant !
"Personne n'a forcé quiconque à rejoindre l'UE. Le droit européen prime sur les droits nationaux. C'est comme ça" édicte le commissaire européen T.Breton qui explique qu'il faut désormais considérer les Etats composant l'UE comme les équivalents des Etats composant les USA... pic.twitter.com/rhKaVQ5Pi0
— Jean Louis (@JL7508) October 17, 2021
Voyons maintenant pourquoi, en plus d’être juridiquement haineux, Thierry Breton est politiquement idiot.
Rappelons également que le zélé Thierry Breton a été président-directeur général du groupe ATOS (de 2009 à 2019), groupe spécialisé dans la « transformation digitale » qui a notamment été sélectionné par le ministère de la Santé espagnol « afin de gérer et contrôler les informations essentielles des passagers voyageant en Espagne par avion en leur fournissant un QR code qui sera scanné à leur arrivée ». [1]
UE contre la Pologne : la Chine et la Russie en profitent
D’un côté, l’UE et la Pologne se font une guerre juridique. De l’autre, la Chine et la Russie déploient le grand jeu géopolitique dans le reste du monde, comme en Afghanistan, où l’Occident semble avoir perdu toute prise et où Pékin et Moscou ont entrepris de mettre le pays sous leur influence.
Les Occidentaux, perdus dans des querelles politiques internes, offrent des opportunités à des pays souhaitant prendre leur revanche sur l’Histoire.
Cette situation est rendue possible par l’abandon d’une vision géopolitique de la part des décideurs européens et occidentaux.
UE contre Pologne : un exemple de l’échec de la puissance normative
Les tensions entre l’Union européenne et la Pologne sont révélatrices de la situation actuelle, de leur opposition juridique sur des questions de compétences et de normes. Certes, celle-ci trahit des divergences politiques en matière de choix de société. Mais la Pologne reste un pays européen au même titre que la France et l’Allemagne.
En clair, ces divisions sont anecdotiques comparées à celles qui secouent le Moyen-Orient ou l’Afrique mais elles révèlent l’échec de la puissance normative qui voulait que l’UE influe sur les relations internationales grâce au droit et aux normes. L’incapacité de ce droit européen de faire consensus sur son propre territoire en dit long sur son succès. Il apparaît en effet illusoire d’exporter la norme européenne dans le reste du monde alors qu’elle est rejetée en Europe même.
L’Europe reste dans une logique kantienne de paix éternelle et semble surtout incapable d’en sortir. L’absence d’un discours et d’une mentalité géopolitiques aux plus hauts niveaux de l’UE est de plus en plus problématique et aboutit à des remises en cause interne et externe.
Il est parlant que la Turquie, une puissance régionale, parvienne à imposer ses conditions aux Européens : ces derniers deviennent spectateurs et se contentent de condamner les faits, ce qui ne résout rien et contribue à envenimer la situation.
La Chine et la Russie comblent le vide laissé par les occidentaux sur la scène internationale
Avec une Europe spectatrice et empêtrée dans ses conflits internes et des États-Unis se recentrant sur des intérêts précis, d’autres acteurs prennent l’initiative dans les affaires internationales.
C’est le cas de la Russie et de la Chine qui font preuve d’un activisme important afin d’étendre leur influence. Ces deux pays n’hésitent pas à combler le vide laissé par l’absence des Occidentaux au Moyen-Orient ou en Afrique. En effet, pour ce dernier continent, Pékin et Moscou n’hésitent pas à déployer le grand jeu.
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Les nombreuses erreurs stratégiques des Européens et des États-Unis au Proche et au Moyen-Orient ont permis à la Russie et la Chine de se déployer politiquement, par exemple en Syrie, en Afghanistan et en Iran. Ce dernier pays pourrait bientôt rejoindre l’Organisation de coopération de Shanghai, le principal forum de coopération sino-russe.
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