Que les lecteurs de Voici ou Closer se calment, il n’est pas question d’une amourette entre l’oligarque européiste et la présidente de la région Île-de-France. Il est plutôt question de politique, de morale et de salubrité publique. La morale n’a rien à faire en politique, on le sait bien, mais quand on donne des leçons aux autres, et qu’on est (grassement) payé pour cela, on a quelques responsabilités. Notamment la transparence, un chouïa de vérité, de respect des gens, ces vieilles vertus que les néolibéraux macrono-attaliens considèrent comme des freins à leur pouvoir démoniaque.
- Jacques, sors de ce corps !
Honneur aux dames, on va donc commencer par Valérie. Après, ce sera le tour de Thierry. Parfois, quand on passe devant le Gros Jury d’E&R, il vaut mieux passer en premier, comme ça on n’a pas le temps de gamberger. Surtout si on entend la personne précédente hurler.
« La présidente de la région Île-de-France avait 26 ans quand elle l’a rencontré pour la première fois en décembre 1994, lors d’une cérémonie officielle. "C’était pendant la campagne présidentielle, il était seul, abandonné", se souvient-elle. "Moi j’étais pétrie d’admiration pour cet homme au calme et à la présence incroyable, alors je suis allée le voir et je suis restée avec lui". » (RTL)
Valérie est donc issue de l’écurie Chirac, elle l’a rencontré à 20 ans [1], ses parents l’ont présentée, alors jeune et brillante étudiante, au Grand Jacques. La suite est une ascension relativement fulgurante dans l’organigramme du parti pseudo gaulliste. Dont voici une illustration dans les années 80 :
- Beaucoup repartiront chez le juge
Par paresse, et par ennui, on n’a pas été visiter le Wikipédia de la blonde, mais tout doit y être parfait : de mémoire, HEC, ENA et Young Leader. Venons-en au fait, car on n’est pas là pour brosser ses escarpins. Il s’agit d’une déclaration étonnante de la part de cette « infectiologue » réputée dans le monde entier :
« L’Île-de-France est clairement en sursis. Aujourd’hui, vous le savez, le variant anglais est majoritaire, et ce variant, il n’est pas seulement plus contagieux, il est aussi plus mortel. »
Alors que notre pays regorge de personnes fragiles, jeunes ou moins jeunes, qui plus est fragilisées par les mensonges gouvernementaux depuis un an, pour certaines terrorisées par une maladie venue de nulle part et brandie comme un marteau par un pouvoir en perdition morale, voici que la présidente de la première région de France, régnant sur plus de 12 millions d’habitants, reverse une grosse louche d’huile dans le feu entretenu par l’axe Macron-Castex.
Si un responsable politique ne doit pas endormir ses administrés en cas de danger, il ne doit pas non plus les affoler pendant qu’il ne se passe rien, ou pas grand-chose. Et à moins que Valérie ne soit au courant du prochain virus fabriqué par Bill Gates et ses amis, qui serait dix fois plus puissant que le premier, cette bonne femme devrait passer devant une cour spéciale pour atteinte au moral de la nation, ce qui n’est pas rien.
Thierry, c’est l’homme qui a tout réussi, et en tant que grand réussisseur (il n’y a pas de traduction à successman), il a le droit de donner des leçons, voire des ordres, à ses administrés, ou concitoyens.
Depuis 2019 (on triche, on a été voir son intro Wikipédia), il est « commissaire européen, chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l’espace », rien que ça. Thierry a l’air sympa, comme ça, avec ses cheveux foufous et ses lunettes glissantes, mais ne vous y fiez pas : c’est un Carcharodon carcharias.
Sa dernière invention, c’est le passeport vert, un truc anodin qui devrait permettre, à partir de la fin juin 2021, aux Européens riches de pouvoir enfin partir en vacances chez les Européens pauvres. Résumé par Le Figaro :
« Le début de la campagne de vaccination en Europe a été rude. Mais la bonne nouvelle est que nous avons fait de grands progrès depuis », a martelé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en introduction de la présentation de son « certificat vert numérique ». Ce mercredi 17 mars, la Commission a dévoilé son projet commun pour permettre aux populations des Vingt-Sept de voyager librement cet été. Sur la forme, le certificat sera doté d’un QR code à présenter sous forme digitale ou sur une feuille de papier pour « les citoyens ne disposant pas de smartphone ». Il devra être présenté lors des contrôles aux frontières par un citoyen européen qui voyage d’un pays à l’autre sur le continent, quel que soit son moyen de locomotion (avion, train, voiture...).
C’est là qu’intervient notre ami « commissaire » (toujours ces appellations de flics) :
Prévu pour une mise en place au mois de juin, ce certificat devrait faire l’objet de débats légaux animés à Bruxelles dans les prochaines semaines, car tous les pays membres ne sont pas à ce jour convaincus. « C’est un instrument gratuit et temporaire, qui n’a pas vocation à durer dans le temps une fois la crise sanitaire terminée », a précisé la Commission. Le certificat vert numérique doit garantir la liberté de circulation des citoyens entre États membres. « La protection et la confidentialité des données de santé au sens du RGPD seront bien sûr garanties », a tenu à rassurer de son côté le Commissaire européen Thierry Breton.
On peut croire sur parole ce monsieur qui est passé à la tête de pas mal de multinationales et de machins transnationaux, qui ne veulent évidemment que notre bien. La presse applaudit l’oligarque à deux mains, les réseaux sociaux un peu moins.
Les chiens du Net aboient, la caravane mondialiste passe, comme toujours. En attendant ce passeport intérieur qui finira en fiche personnelle scannée par toutes les polices, scientifique, politique et secrète, sans oublier les multinationales du Big Pharma, nous avons retrouvé une petite liste de ces personnalités qui vont se faire retaper la santé en Italie du Nord, entre deux matches ou deux gros jobs, parce que le dopage, madame, il est partout.
Oh, n’y voyez aucune accusation, la plupart de ces VIP ne visitant cette clinique magique que pour se reposer de leur intense labeur. Quelques-uns, paraît-il, s’y font changer le sang, et reviennent comme neufs !
Nous terminerons cette sympathique présentation sur une note positive, en revenant à Valérie qui a un cœur gros comme ça.