La communauté gouine a besoin de stars qui font la promotion de la sexualité femme-femme dans les médias. Le magazine Têtu s’est creusé le ciboulot pour trouver 10 personnalités marquantes. Toute ironie et tout machisme mis à part, le résultat n’est pas flamboyant.
On espère qu’avec le nombre grandissant de mecs qui deviennent des femmes le prochain top 10 en 2020 proposera quelque chose de plus attirant, notamment pour les jeunes qui ont besoin de modèles dans lesquels ils peuvent s’identifier. En attendant, faute de merles, on prend des moineaux.
Les deux lesbiennes qui comptent encore plus
Le top 10 tombe en pleine campagne LGBT internationale. Justement, en Angleterre, deux lesbiennes se sont fait agresser par une bande de garçons. Marlène Shciappa s’est aussitôt emparée du fait divers (les autres faits divers ne l’intéressent pas, il s’agit selon nous d’une discrimination) :
Les conditions de cette agression ne sont pas anecdotiques. Comme le notent bcp de militant/es anti lesbophobie, elles reflètent
1/ la représentation des lesbiennes dans un imaginaire hétéronormé
2/ la nécessité de déconstruire cela dès les + jeune âgehttps://t.co/2NnzLDrECs— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 8 juin 2019
Une agression injustifiable, mais toutes les agressions sont injustifiables. Pourquoi faire la différence entre deux agressions, si ce n’est pour valoriser politiquement une communauté ? Une agression contre une personne appartenant à une minorité ne devrait pas être une circonstance aggravante car un retraité agressé, s’il ne fait pas partie d’une minorité, souffre autant qu’une lesbienne quand il est agressé. Idem avec les hommes blancs.
Une nouvelle hiérarchie sociale avec des « intouchables »
On voit bien que le Système médiatico-politique essaye de nous vendre une supériorité sexuelle (la lesbienne vaut plus que l’homme, par exemple) par le biais de la soi-disant souffrance de minorités, souffrances mises en avant à chaque occasion, souffrances conjoncturelles mais aussi souffrance structurelle : la souffrance lesbienne est un fait intangible, un postulat. Le problème c’est que les souffrances ne sont pas quantifiables et donc pas comparables. Le racisme sexuel ne tient pas.
Une agression étant déjà une discrimination, agresser une discriminée c’est doubler la discrimination, ce qui revient à discriminer les victimes qui n’ont pas droit aux avantages de la double discrimination (relire la phrase trois fois) ! On remarque que le pouvoir des minorités agissantes augmente avec les agressions qu’elles subissent ou disent subir. Elles ont donc intérêt à mettre ces agressions en avant, à valoriser les leurs et à dévaloriser les autres (celles des non-discriminées), sinon à les inventer.
En revanche, si l’on considère que le lesbianisme est une agression contre la morale, alors tout est par terre. Mais on n’ira pas jusque-là, c’était juste pour montrer les limites de l’opération « Le pouvoir à celles qui souffrent ».
Quant à l’offensive LGBT-mondialiste, elle se poursuit tranquillement :
Communautarisme puissance 1000 Et en plus avec des personnes absolument étrangères à l’histoire de France. https://t.co/gScl2mkFUF
— Charles de Meyer (@chdemeyer) 8 juin 2019