Je m’en viens à nouveau sur le site confirmer les confessions de cet artiste.
Comme lui, je suis passée par la psychanalyse pour finir par comprendre que cette approche était un énorme enfumage. L’invention de cette escroquerie ne pouvait venir que d’un type malhonnête sur le fond.
J’avais vu et entendu Soral quelques fois à l’époque où il était encore invité à la télé. Au début je le trouvais grande gueule, parlant sans discontinuité et évoquant des penseurs, des sources et des faits dont je n’avais jamais entendu parlé. Plus ou moins concernée à l’époque par le féminisme - même si je m’y tenais à distance par instinct - je lui en voulais pour ses déclarations radicales sur la réalité du féminisme... réalité qui m’échappait en ces temps là bien sûr.
Et puis, j’ai découvert son site et surtout... ses conseils de lecture. Je me suis précipité sur ceux qui analysaient l’idéologie féministe, et j’ai pris une beigne magistrale. Une claque qui a eut pour effet souverain de me sortir d’une sorte d’anesthésie de la pensée.
Et puis j’ai acheté pas mal de livre de KontreKulture - ma façon à moi de contribuer au site - et j’ai lu, lu lu énormément. J’aimais déjà lire beaucoup mais j’ai surtout changé mes choix de lecture. Et comme le rappelle Talaverra, j’ai pu approfondir des tas de sujets qui allaient évidemment s’articuler et produire un éclairage cru et indéniable pour qui veut comprendre le monde dans lequel on est jeté.
Passionnée de politique, d’Histoire, de Géopolitique, d’ethnologie etc... j’ai découvert par effet domino des P. Hillard, Y. Hindi, JM. Vernochet, M. Sigaut (qui lui doit beaucoup malgré leurs dissensions) et des tas d’auteurs d’ouvrages passionnants qu’on ne trouve dans aucune "grandes librairies", ça va de soi.
Cette expérience générée par un choc intellectuel et psychique ne m’a pas redonné le goût de vivre puisque je l’avais de toute façon en dépit d’une certaine errance du sens, mais elle a ouvert un champ de réflexion que je n’ai trouvé nulle part.
De Soral je dirai, sans flagornerie ni cirage de pompe superflu, qu’il est indiscutablement un homme à destin "christique". Il sait qu’il a tout à perdre et que nous avons tout à gagner. Lyriques ces propos ? Peut-être mais difficile de s’exprimer autrement quand on fait l’expérience soralienne pendant quelques années.
Les salauds diront encore que nous sommes gouroutisés, qu’importe, il faut tenir comme lui tient debout d’une façon qui force le respect sans discussion.
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