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TEVA : naissance et construction d’un géant mondial de l’industrie pharmaceutique

En 1901 fut créée à Jérusalem l’entreprise Salomon, Levin & Elstein Ltd (du nom de ses fondateurs) dont l’activité avait essentiellement pour objet le transport et la vente en Palestine de médicaments importés, principalement d’Allemagne.

Dans les années 1930-1940, elle commença à s’ériger en acteur majeur de la nouvelle industrie pharmaceutique israélienne en achetant des terres dans la ville de Petach Tikva et en inaugurant la manufacture de médicaments Assia. Parallèlement, d’autres usines de médicaments furent créées par le Docteur Gunter Friedlander, en particulier Zori à Tel Aviv et Teva (qui signifie « nature » en hébreu) à Jérusalem.

La création de l’État d’Israël en 1948 provoqua une immigration importante et la croissance du marché local pharmaceutique s’amplifia.

C’est en 1976, à la faveur d’une fusion des sociétés Assia, Zori et Teva, que naquit Teva Pharmaceutical Industries, telle qu’on la connaît aujourd’hui. C’est à cette même époque que Teva entreprit une ouverture économique sur le monde et sur l’Europe, renforcée, à partir des années 1990 et jusqu’à aujourd’hui, par diverses acquisitions, parmi lesquelles principalement celles des laboratoires Ratiopharm, Cephalon (fabricant du Spasfon), Théramex, Barr, Bayer, Pliva, Ivax et Taiyo.

 

 

L’entreprise Teva, actuellement présidée par Erez Vigodman (photo ci-dessus), figure parmi les dix premiers laboratoires pharmaceutiques mondiaux et se positionne en numéro un mondial et européen dans la vente des médicaments génériques avec un chiffre d’affaire en 2014 s’élevant à 20,3 milliards de dollars.

 

La place occupée par TEVA en France

La firme emploie 43 000 personnes dans 60 pays, dont 1000 personnes en France au sein de sa filiale TEVA Laboratoires, présidée par Erick Roche. Son siège se situe à Paris-La Défense avec les départements règlementaire, assurance qualité, pharmacoviligance, et les fonctions administratives, alors que ses unités françaises de production se trouvent à Sens et Nevers. On entend ici par « unité de production » uniquement ce qui concerne les tests, les contrôles, le conditionnement et l’expédition des produits, puisque la fabrication au sens strict des médicaments se déroule principalement sur le territoire israélien.

Nous avons souhaité savoir, à titre d’exemple, quelle place occupe ledit laboratoire en région Rhodanienne et nous avons pour ce faire contacté cent pharmacies installées à Lyon et à Villeurbanne afin d’obtenir un panel significatif.

Lire la suite de l’article sur le site d’E&R Rhône-Alpes

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11 Commentaires

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  • #1219116

    Sanofi, avec 117 milliards d’euros, est redevenue la première capitalisation boursière des entreprises française cotées à Paris, devant Total (105 milliards) . Les médocs, ça paye .

     

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    • Quand les médocs rapportent plus que le pétrole...

       
    • #1219501

      Oui les medocs ça paye GRAVE !!

      L’industrie du médicament est la 3ème industrie mondiale en terme de business après la vente d’armes et de drogue !!

      C’est dire !!

      Il faut boycotter ces salopards de tueurs d’enfants. C’est compliqué dans le domaine des médocs parce que les clients, pardon je voulais dire les patients (MDR) ne sont pas informés. Ils donnent l’ordonnance à un pharmacien qui croit qu’il sert à quelque chose, au passage, puis exécute ce qu’à ordonner le VRAI docteur :))

      Oui je dénigre bcp les épiciers du médicament mais bon c’est tout ce qu’ils sont !!! VIVE le monopole, sans ça vous n’êtes absolument RIEN, en officine comme en indutrie (où, là vous êtes vraiment des burnes pour le coup) !!

      Bref, TEVA et toutes ses entités rachetées est à BOYCOTTER tout simplement. Dites à votre épicier du médoc que vous n’en voulez pas.

      Tous les pharmaciens ne sont pas des testicules bien sûr mais bon il faut avouer que.....un peu d’humilité ne fait pas de mal les gars. Je retourne bosser ma parasito MDR !!!

       
    • Evidement que les medocs sont un gros buisness. Ce n’est pas pour rien que n’est pas médiatisé le livre qui explique que 2/3 des médocs vendu en France sont des faux.

       
    • La plupart des médicaments ne servent à rien et ont "l’efficacité" des placebos . Quand mon grand-père était malade, il restait au lit la journée, il jeûnait, et le soir il était sur pied . Quant à ma sœur dépressive, pendant 30 années on l’a gavé de médicaments inefficaces et onéreux, jusqu’au jour où une série d’électro-chocs l’a guéri . Moins vous prendrez de médocs mieux vous vous porterez . Céline : " Des soirs il simplifiait tout . Il montait sur l’escabeau devant la colossale armoire aux échantillons . C’était la distribution directe, gratuite et pas solennelle de la pharmacie... (...) Un malade c’est horriblement cupide . Du moment qu’il peut se jeter une saloperie dans le cornet, il en demande pas davantage, il est content de se trisser, il a grand-peur qu’on le rappelle" (Mort à Crédit, 1936) .

       
  • #1219321

    les médicaments testés sur les prisonniers palestiniens à leur insu, info ou intox ?

     

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  • Une fois de plus une section régionale d’E&R fait du beau boulot. Les médias subventionnés à coup de millions d’euros peuvent aller se rhabiller !

     

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  • J’aimerais apporter 2 ou 3 précisions sur cet article.

    Tout d’abord l’unité de Nevers, est une ancienne unité des laboratoires LAFON cédée à Cephalon. Cette unité produit tous les médicaments de marque LYOC®.

    Donc la fabrication n’est pas "strictement" sur le sol Israélien.

    A savoir également que TEVA est en train de céder ces 2 sites français à Galien Pharmholding, laboratoire Luxembourgeois. http://www.lejdc.fr/nievre/actualit...

     

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  • #1219628

    "Si c’est TEVA j’en veux pas ! " Pensez a coller le petit sticker sur votre carte vitale !

     

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  • #1219671

    Teva (et non pas techouva), ce sont surtout les médicaments génériques (je crois qu’ils sont leaders sur ce créneau).
    Demandez-vous pourquoi on nous pousse à n’acheter que des génériques.

     

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