Le 25 mai dernier, au terme d’une offensive de dix jours, l’Etat islamique a été chassé de la région du Khaddour (nord-est de la Syrie), dont il avait pris le contrôle le 23 février.
Repris les yeux fermés par l’ensemble des médias mainstream, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (proche des monarchies du Golfe et financé indirectement par le Congrès américain) a imputé cette victoire militaire aux seuls combattants kurdes. Or l’Armée arabe syrienne (forces loyalistes) a très vraisemblablement joué un rôle central dans cette bataille, aux côtés de l’Unités de protection du peuple (YPG), branche armée du Parti de l’union démocratique kurde, et des groupes de combattants assyriens chrétiens, comme le rapporte l’Assyrian International News Agency. Malgré son action dans la lutte contre l’EI, l’armée régulière syrienne subit encore et toujours l’omerta médiatique dans un Occident prétendument en lutte contre le terrorisme.
Malgré la libération des 35 villages chrétiens assyriens qui se succèdent sur les deux rives de la rivière Khabour, les habitants n’ont pu regagner leur terre, les maisons et les églises ayant souvent été détruites par l’occupation de l’État islamique et par les combats.