Les États-Unis entendent élargir leur soutien à l’opposition syrienne sans toutefois envoyer de troupes en Syrie, a annoncé le président américain Barack Obama, intervenant mercredi à l’Académie militaire de West Point, dans l’État de New York.
"Je vais travailler avec le Congrès pour augmenter notre soutien à ceux, dans l’opposition syrienne, qui offrent la meilleure alternative aux terroristes et à un dictateur brutal", a déclaré le locataire de la Maison Blanche.
Pourtant, il a réitéré que les États-Unis n’envisageaient pas d’envoyer leurs troupes en Syrie.
"J’ai pris la décision de ne pas envoyer de troupes américaines à cette guerre civile, et je pense que c’est la bonne décision. Mais cela ne signifie pas qu’on ne doit pas aider le peuple syrien à lutter contre un dictateur qui bombarde et affame son propre peuple", a poursuivi le dirigeant américain.
Il a promis d’accroître le soutien américain à l’opposition syrienne "modérée" qui lutte à la fois contre le régime du président Bachar el-Assad et contre des extrémistes islamistes.
La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit sanglant opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés.
Selon les Nations unies, la confrontation armée a déjà coûté la vie à plus de 150 000 civils et fait 2,3 millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l’intérieur du pays.