Si vous avez l’habitude de consulter les avis sur Internet avant d’acheter un nouvel ordinateur, une crème hydratante ou de réserver un hôtel en ligne, sachez que vous avez sûrement déjà eu affaire à beaucoup, beaucoup de faux commentaires... Selon un rapport publié vendredi dernier par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), ces derniers représenteraient en effet 35% des commentaires postés.
De fausses garanties sur les sites
C’est en particulier dans les secteurs de l’hôtellerie, des organismes de formation et des services entre particuliers que les professionnels auraient tendance à se faire passer pour des consommateurs « dans le but de valoriser, de manière déloyale, leur entreprise ».
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Un cadre réglementaire renforcé
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En effet, trois décrets ont été passés fin septembre. Dans une lettre, Bruno Le Maire et Mounir Mahjoubi – respectivement ministre de l’Économie et secrétaire d’État chargé du numérique – expliquent qu’à compter du 1er janvier 2018, toute personne qui collecte, modère ou diffuse des avis de consommateurs en ligne devra renseigner : la date de publication des avis, les critères de classement, et l’existence d’une procédure de contrôle de ces avis.
D’après un baromètre cité par la DGCCRF, 74% des internautes auraient déjà renoncé à un achat à cause d’avis négatifs. 41% auraient à l’inverse réalisé un « achat spontané » à la suite d’un avis positif.