Trump ferme sur l’avortement et les armes, accepte le mariage gay
New York – Le président élu des États-Unis Donald Trump a adressé dimanche des signaux contrastés sur les sujets de société, réaffirmant ses convictions anti-avortement et pro-armes à feu mais disant accepter le mariage homosexuel, lors de sa première interview télévisée depuis sa victoire mardi dernier.
Au cours de cet entretien diffusé par la chaîne CBS, Donald Trump a cherché à calmer les tensions qui traversent le pays depuis son élection. « N’ayez pas peur. Nous allons rétablir notre pays », a-t-il lancé aux milliers de manifestants qui le défient quotidiennement dans plusieurs villes des États-Unis.
Il a également condamné des actes de violence et de harcèlement contre des minorités (musulmans, noirs ou hispaniques) qui, selon l’opposition démocrate et des associations, se seraient multipliés depuis son élection.
« Je suis si triste d’entendre cela. Et je dis : arrêtez cela. Si cela peut aider, je le dis et je le dis face à la caméra : arrêtez cela. »
Un extrait de l’entretien (en anglais non sous-titré) :
La journaliste de CBS : Est-ce que vous allez vraiment construire un mur ?
Donald Trump : Oui
Lors de cet entretien télévisé, accordé chez lui à New York (nord-est), le président élu a confirmé qu’il nommerait à la cour suprême des juges anti-avortement et favorables au port d’armes à feu.
« Voici ce qui va se passer. Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life », a-t-il dit. « Ils vont être très favorables au Deuxième amendement de la Constitution, qui fait du port d’armes un droit pour chaque citoyen américain », a-t-il ajouté.
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Concernant l’avortement, Donald Trump estime que le dernier mot devrait revenir aux États qui devraient pouvoir chacun choisir sa législation.
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Donald Trump compte expulser jusqu’à 3 millions d’immigrés clandestins
Le nouveau président élu des États-Unis, Donald Trump, est revenu à la ligne dure de sa campagne dans un entretien à la chaîne de télévision CBS diffusé dimanche.
Après sa victoire à la présidentielle américaine, il semblait avoir mis de l’eau dans son vin. Mais dans un entretien à la chaîne de télévision CBS diffusé dimanche 13 novembre – mais réalisé vendredi – Donald Trump est revenu à la ligne dure de sa campagne en s’engageant à expulser jusqu’à 3 millions d’immigrés clandestins.
« Ce que nous allons faire, c’est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue (...), sans doute 2 millions, ça peut aussi être 3 millions (de personnes), nous allons les renvoyer du pays ou nous allons les mettre en prison. Mais nous allons les renvoyer de notre pays, ils sont ici illégalement », a-t-il déclaré dans l’émission « 60 minutes » de CBS qui doit être diffusée en intégralité dimanche soir.
Donald Trump s’était engagé, fin août, lors de sa campagne, à expulser dès son premier jour à la Maison Blanche environ deux millions de sans-papiers « criminels ».