À l’instar du Canada, la France, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne ont décidé mardi d’expulser les diplomates syriens en poste dans leur capitale.
Cette série d’expulsions intervient après la tuerie de Houla, où une centaine de personnes avaient été tuées, dont de nombreux enfants, une cinquantaine selon l’ONU.
Le nouveau président français, François Hollande, qui a mis en oeuvre cette action, a annoncé l’expulsion de l’ambassadrice à Paris, Lamia Chakkour, mardi ou mercredi. Il a par la même occasion annoncé la tenue d’une réunion dans la capitale française début juillet du groupe des pays « amis de la Syrie ».
M. Hollande a expliqué que la décision concertée d’expulser les diplomates syriens fait partie d’une série d’autres mesures pour faire davantage pression sur le régime de Bachar Al-Assad.
Le même jour, Londres a annoncé l’expulsion du chargé d’affaires syrien, le plus haut représentant diplomatique, ainsi que deux autres diplomates.
Ghassan Dalla avait été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères, où un haut fonctionnaire lui a signifié la condamnation britannique du massacre de Houla.
Le gouvernement espagnol a également décidé l’expulsion de l’ambassadeur syrien en réponse à la « répression du régime ».
Dans la foulée, l’Italie a aussi expulsé l’ambassadeur de la Syrie en réaction aux « violences contre la population civile relevant de la responsabilité du gouvernement syrien ».
De son côté, l’agence de presse allemande (DPA) annonçait la convocation de l’ambassadeur de Syrie en Allemagne où son expulsion du territoire allemand devait lui être signifiée.
L’ambassadeur devra quitter l’Allemagne d’ici 72 heures.