Au lendemain de la nouvelle comparution d’Hervé Ryssen devant la justice, au cours de laquelle le procureur a requis 8 mois de prison ferme supplémentaires et 12 000 euros d’amende, l’avocat de l’UEJF Stéphane Lilti est invité à commenter cette décision sur Radio J, une radio juive communautaire, à ne pas confondre avec RCJ, la Radio juive communautaire.
Olivier Issambert de Radio J à 2’54 : « Est-ce que selon vous il existe une différence entre Ryssen, et Alain Soral et Dieudonné ? »
Stéphane Lilti, avocat de l’UEJF : « Bah, ils jouent la même partition. On voit bien que pour eux trois, il n’y a pas de juif innocent. Maintenant, ils ne sont pas exactement sur le même créneau : Ryssen, c’est plutôt un théoricien ; Soral, c’est un homme d’action ; quant à Dieudonné, il est au milieu des deux. »
Précisons ici qu’Alain Soral fait la distinction entre le « lobby sioniste » et le « juif du quotidien ». La généralisation de Lilti est donc une contrevérité, ou une inversion accusatoire.
L’avocat des étudiants persécutés précise sa pensée :
« Encore une fois, c’est la même partition à trois voix, des voix différentes, mais des voix concordantes. »
Rien à voir avec le tam-tam infernal que l’on entend chaque jour dans les médias. Question de relativité...
Le complot des antisémites mis au jour !
C’est alors – à 4’57 – que le jeune animateur se lance dans la théorie du « complot » et qu’il a un mot malheureux :
« Donc finalement Stéphane Lilti, excusez-moi l’expression, mais ils se répartissent assez bien les rôles ? C’est bien huilé tout ça ! »
Aïe aïe aïe ! Lilti le reprend immédiatement de volée, il ne faudrait pas que la paire Reichstadt-Mendès rappelle au radiologue que le complot, c’est partout sauf dans le camp sioniste :
« Nan mais je sais pas si y a un complot des antisémites pour se répartir entre eux les différents rôles, ce que je sais c’est qu’ils occupent le paysage numérique de manière harmonieuse, c’est vrai, et entre les trois, je pense qu’on a affaire à une véritable escadrille de militants qui permettent d’attraper dans leurs filets beaucoup de gens, pas forcément tous des idéologues d’extrême droite, des gens qui se cherchent, des jeunes déboussolés, et ça peut déboucher sur des actions violentes, c’est ça le problème. »
Comme en Palestine avec l’armée israélienne qui envoie des obus sur des enfants qui jouent sur la plage ?
Après ce dérapage complotiste, au tour de Lilti de déraper en parlant de « décapiter » ses adversaires politiques quand Issembert lui demande ce qui le « frappe le plus dans tous ces procès » :
« Ben ce qui me sidère le plus, c’est que c’est sans fin, en fait. C’est que l’hydre, la tête que vous coupez repousse ailleurs et c’est un combat qui est permanent mais qu’il faut mener parce que, parce que si vous le faites pas, personne le fera à votre place. »
Couper des têtes françaises, un bien joli travail ! Mais Lilti a raison : si les associations communautaires ne mènent pas ce « combat », personne en France ne penserait à le faire. Quand aux actions violentes attribuées indirectement à Ryssen, Soral ou Dieudonné, on renvoie Me Lilti aux violences bien réelles et toutes impunies, celles-ci, de la LDJ. Quand il mettra autant de travail et de talent à s’attaquer à cette violence d’extrême droite, alors on le croira sur parole.
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