Décidément, les sorbonnards nous auront tout fait. Un bon demi-siècle après la révolution orange de Mai 68 qui nous a valu la dégringolade actuelle, voilà que ces privilégiés de la nation, dotés d’un QI supérieur et d’un avenir ensoleillé, se soulèvent contre Israël et son génocide, qui n’est que de la légitime défense, c’est les médias qui l’ont dit, donc c vré (idée d’émission à envoyer à France TV).
« J’apporte tout mon soutien à ces jeunes victimes de l’antisémitisme que nous devons combattre partout. » (le mot malheureux du ministre de l’Enseignement supérieur)
Juifs exclus de groupes whatsapp à La Sorbonne : « France 2025 : la chasse aux sionistes passe désormais par l’inspection des noms de famille. »@Rafael_Eyth dans le Grand Journal de @SteveNadjar pic.twitter.com/NucVbXxej4
— RADIO J (@RadioJFrance) September 16, 2025
Aussitôt, le grand orchestre dzim boum bam se met en marche, avec toujours les mêmes à la grosse caisse et la même chanson rasoir. Hé, demandez plutôt à une IA de faire le job, c’est tellement téléphoné qu’on peut écrire le scénar à l’avance. Qui veut d’un film de suspense que tout le monde a spoilé (mis à poil en ligne) ? Personne. Ça n’empêche pas notre bonne vieille Babette de réagir sur Causeur. Là aussi on n’a pas lu parce qu’on la connaît par cœur. On pourrait presque bosser chez elle.
Quand l’antisionisme est tendance, l’antisémitisme devient banal, observe notre directrice de la rédaction. Sur les réseaux sociaux, des étudiants de la Sorbonne ont diffusé un sondage antisémite. Plusieurs élèves, identifiés comme juifs par leur patronyme, ont ensuite été exclus des discussions. L’université a réagi en signalant les faits à la justice mardi.
À Paris 1, des étudiants juifs sont sortis petit à petit de leur groupe de promo.
Il y a quelques jours, sur un autre groupe de la même fac, on demandait sur whatsapp : "Pour ou contre les Juifs ?"
À tous, il est temps de réagir. L’antisémitisme n’est pas le problème des juifs. pic.twitter.com/LF2bCpTdIo— UEJF (@uejf) September 15, 2025
Le mot « terrifiant » a été lâché dans les coms et par le ministre. C’est vrai qu’exclure des étudiants parce qu’ils ont un nom juif, c’est con. De plus, il y a beaucoup de faux juifs, et certains ont francisé leur nom, donc c’est pas une science exacte : on dit que c’est une science sociale. Asociale, en l’occurrence.
Après l’article de Libé et la colère de Babette, le ministre (c’est pas la peine de retenir son nom vu que c’est un emploi fictif précaire) a réagi, ventre à terre, demandant de faire « confiance à l’université pour prendre des mesures disciplinaires ». C’est-à-dire ? Une balle dans la tête des gosses comme à Gaza ?
Honnêtement, et là on s’adresse gentiment à Babette, au JUEF et au ministre, ce que vous préconisez – une répression féroce et le rasage de la Sorbonne en mode Gaza –, c’est le meilleur moyen de mettre le feu aux poudres et de refaire un Mai 68. Mais cette fois-ci, dirigé contre les sionards. On s’est permis de reprendre une photo de l’article, qui en dit long sur le problème :

Euh, non, ce qui tue aujourd’hui, c’est pas l’antisémitisme, c’est le sionisme. Il y a comme une erreur à l’icono du canard de Dov Mossad Alfon, là. Dire que c’était le dernier service au niveau à Libé !
« Ubuesque et terrifiant » : la chasse aux juifs à la Sorbonne
Antisémitisme à La Sorbonne
"C'est un climat qui est parfaitement accepté sur place, ça reste une minorité d'étudiants mais celle-ci créée cette atmosphère" confie @EyraudVictor journaliste et ancien étudiant de la #Sorbonne, dans #Europe1Info sur #Europe1 pic.twitter.com/Q82PddIAhD
— Europe 1 (@Europe1) September 16, 2025