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Soral Live – Méthode de lecture

On peut lire pour se détendre, mais aussi pour apprendre (parfois, les deux se confondent).
Dans la lecture instructive, il y a deux méthodes possibles : celle où l’on s’arrête sur les passages importants, où on les relit, et celle où on les note, pas mentalement, à la main.
C’est cette lecture-travail, lente mais profonde, que pratique Alain Soral.

 

Le principe du Live

 






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14 Commentaires

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  • #3317615
    Le 3 février à 14:31 par Nicolas
    Soral Live – Méthode de lecture

    Excellents conseils. On peut aussi parfois lire même si on ne comprend pas tout, en « forçant » le livre sur des dizaines de pages, jusqu’à ce que petit à petit l’esprit tisse les liens manquants. Parfois, il vaut mieux entrer profondément dans l’oeuvre avant de vérifier hors du livre le sens de certains concepts. C’est un peu humiliant et même douloureux, mais il faut aussi se jeter à l’eau, se noyer au début, et apprendre à nager en cours de route. Après cent pages de Critique de la raison pure ou de Phénoménologie de l’Esprit, ça fait déjà moins mal, et après deux cents pages, on commence à respirer...

     

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  • #3317627
    Le 3 février à 14:48 par frexiteur errant
    Soral Live – Méthode de lecture

    C’est quand M. Soral disait qu’il annotait un Que sais-je (ceux des années 90 avec la boussole) entre deux approches féminines pour varier le plaisir entre Pathos et Logos, séduction et concept, que je me suis mis à procéder ainsi : ça permet de s’entraîner à synthétiser, relever l’essentiel, compléter avec d’autres idées...

    Bon maintenant comme y’a plus que du boudin noir en jogging ou de la mytho narcissique qui se croit belle, on reste avec notre petit crayon, mais quand il a besoin d’être taillé... c’est le moment de la pause !

    Comment se reconnaître entre soraliens cet été (non, pas "somaliens" merci Correcteur) : en tenant un Que sais-je dans la pogne et un crayon sur l’oreille !

     

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  • #3317637
    Le 3 février à 15:05 par Yannick
    Soral Live – Méthode de lecture

    Merci pour les conseils.
    Effectivement, écrire c’est mieux mémoriser... mais pas forcément comprendre.

     

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  • #3317662
    Le 3 février à 15:58 par Thémistoclès
    Soral Live – Méthode de lecture

    J’ai beaucoup de points communs avec Alain.
    Sur un livre papier, dans la marge à droite, en face des passages importants, je trace du haut en bas, une, 2, 3 ou 4 lignes parallèles.
    4=synthèse fondamentale, 3=idée ou concept très important, 2= idée importante, 1=détail important.
    A gauche je note de rares réflexions personnelles, des ? pour recherche sur le net, des rappels concernant les sujets des phrases pour replacer les "il" ou "elle". Je trace aussi -devant un passage- des lignes comme les précédentes (1,2,3 ou 4) mais ondulées, lorsque je conteste la véracité du passage.
    Les passages les plus importants (4 lignes droite), je les synthétise à partir de la 2e de couverture et au-delà, pages généralement vierges ou peu garnies, en précisant la ou les pages de référence.
    Ceci est très important car en écrivant, on réécoute dans sa tête le texte, et on le retient déjà en partie.

    C’est à partir de ces notes que, après la lecture du livre, je saisirai sur l’ordi mes notes de lecture de l’ouvrage. Ceci est FONDAMENTAL, car en relisant quelques pages (de 4 à une trentaine, selon les ouvrages) on s’évite de relire tout l’ouvrage, on va à l’essentiel, et on peut avoir le fichier toujours avec soi.

    Le format électronique permet aussi d’ajouter des Annexes : images, extraits d’autres textes connexes, et -pour les ouvrages historiques- des chronologies issues de l’ouvrage voire complétées, qui sont souvent fondamentales.

    Tout ce travail de saisie informatique m’a fait évoluer et poussé à lire directement des ouvrages en pdf. Je les transforme en .doc et à la lecture, pour remplacer les 4 lignes : je sélectionne puis en utilisant le bleu (mon point de vue) ou le rouge (le point de vue opposé), je réadapte les 4 niveaux : 1= bleu ou rouge, 2= en gras, 3= en gras sur fond jaune en taille 11, 4= gras sur fond jaune en taille 14.
    Je note cela en prélude de mes notes au cas où je les diffuserais à un tiers.
    Je note aussi l’URL du pdf ou de l’article converti en notes de lecture. L’avantage de cette méthode est le gain de temps puisque : pas de recopie. On a aussi l’ouvrage complet, tout en accédant très rapidement visuellement aux passages de niveau 4 ou autrers.

    Evidemment, tous mes commentaires personnels sont insérés via des Notes de bas de page (signées par mes initiales).
    Pour les passages que je conteste, ils sont colorés en orange, toujours selon les niveaux 1 à 4.

    (Classement à suivre)

     

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    • #3317710
      Le 3 février à 18:06 par Thémistoclès
      Soral Live – Méthode de lecture

      (suite)

      Le Classement de mes Notes de lecture et de leurs éventuelles Chronologies que je sépare souvent, sont dans un répertoire unique et ont pour titre, celui de l’ouvrage concerné.

      Par contre, pour chaque sujet : politique, économique, financier, historique, santé, scandales ... je crée des répertoires spécifique et des sous-répertoires.
      C’est difficile à gérer puisque nombre de sujets pris sur le net sont à cheval sur plusieurs répertoires. Il faut faire un choix. Cependant, pour retrouver un fichier historisé, je fais directement une requête sur tous les fichiers ayant le mot-sujet dans le nom du fichier.
      Sinon, la recherche va concerner tous les fichiers ayant le mot-sujet dans leur texte. Mais là, ça peut faire très mal tant la liste peut être longue.

      Solution (en fonction du système) utiliser une requête Unix permettant de rechercher 2 mots clés (ou plus) dans son contenu.

       
    • #3317764
      Le 3 février à 20:09 par Thésée
      Soral Live – Méthode de lecture

      J’ai également un système de lignes droites (maximum quatre) et de lignes ondulées ! entre autres choses.

      Cependant, je réserve normalement ce griffonnage au porte-mine pour les livres de poche ou semi-poches, comme la collection Tel de Gallimard avec leur colle qui finit trop souvent par lâcher des feuilles.

      Lorsque l’on tient à la lecture papier, un des meilleurs moyens de préserver ses livres ou ceux que l’on a empruntés – bibliothèques, amis… – est l’utilisation de marque-lignes.
      Cherchez soit avec le nom français, soit avec le nom original, à savoir Book Darts. Ils existent en trois matières, et donc en trois couleurs : acier, laiton et cuivre, ce qui est très utile pour différencier ou hiérarchiser.
      Ça s’utilise soit pour marquer une ligne, un paragraphe ou une page.
      Certains resteront indéfiniment dans un livre ; les autres, le temps de la synthétisation ou du recopiage.

      Ensuite, pour ma part, le rituel de l’écriture manuscrite à la plume – et rien d’autre – permet le long recopiage, lorsque nécessaire, mais surtout la synthétisation, plus ou moins ardue.
      Il est tout de même utile d’avoir une copie numérique de l’ouvrage, lorsque l’on se souvient d’un mot particulier ; la fonction recherche est souvent imbattable.

       
  • #3317672
    Le 3 février à 16:10 par Nono
    Soral Live – Méthode de lecture

    On peut très bien lire quelques dizaines ou centaines de pages d’affilées,
    sans tout à fait les comprendre.
    C’est la qu’intervient le sommeil, le rôle du sommeil, les phases
    semi conscientes.

    De toute façon l’état de sommeil est nécessaire à toute compréhension.

    Quand aux livres ardus, il sera nécessaire d’y revenir plusieurs fois,
    parfois une dizaine ou plus.
    Si on pose la lecture comme quelque chose qui doit être
    immédiatement compris ou conscientisé... non.

    Des fois un passage "anodin" vous résonne quinze ans plus tard.

     

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  • #3317684
    Le 3 février à 16:30 par toto la ciboulette
    Soral Live – Méthode de lecture

    Toujours aussi bon et profondément sensible, j’ai bien aimé la phrase sur la régression c’est exactement ce qu’avait dit Frank Zappa quelques années après avoir arrêté les concerts en disant qu’il faisait des choses à la guitare à l’époque qu’il ne pourrait plus reproduire car ayant beaucoup perdu de la pratique.

    Bref une humilité rare dans ce monde de baltringues du concept tel l’amoureux de Nietzche dont je ne sais plus le nom.

    Il y a aussi l’annotation en précisant le numéro de page en début ou à la fin du livre sur les pages blanches pour ne pas trop profaner le bouquin.

     

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  • #3317834
    Le 4 février à 00:20 par The blue horse
    Soral Live – Méthode de lecture

    Merci pour ces infos.
    Je lisait deux fois les livres que je voulais étudier. Première lecture pour noter l’impression générale, deuxième pour prendre des notes. AS a raison, on ne retient pas grand chose si l’on écrit pas.
    Quand je ne comprenais pas, c’est qu’il n’y avait rien à comprendre ex : Dérida.

     

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  • #3317850
    Le 4 février à 02:26 par Sedetiam
    Soral Live – Méthode de lecture

    C’est exactement ce que je fais, lire plusieurs livres à la fois, même ceux stockés en .pdf, et j’ai bien évidemment nombre de « Que sais-je ? » et autres auteurs qui dissèquent les concepts des penseurs ou idéologues, qui servent effectivement de profs, mais qui ne nous dissipent pas avec leur parfum, mini-jupe et autres gros seins.

    J’ai arrêté la note papier parce que je ne suis pas assez ordonné au point d’avoir x milliers de brouillons épars, même pour ce qui concerne ceux aux dessins à faire, aux scénarios photos à réaliser + annotations et que je « hais » la paperasserie (utile au système), pour la confier au numérique et ses sauvegardes multiples nécessaires : quant à la recherche par mot clef que cela permet... (aussi sur .pdf « texte »).
    Je viens même de rajouter au panel matériel, un enregistreur numérique pour aller jusqu’à choper les conférences auxquelles j’assiste, en plus des idées qui fusent ça et là.
    De toute façon, la plus grande part de mes activités ayant muté vers le numérique, je dispose de tout ce qu’il faut en terme de stockage qui forge les habitudes utilisateur, du PC fixe jusqu’au smartphone et tout ce qui peut s’y connecter.

    Avec toujours par devers moi, pour ce qui concerne les données les plus névralgiques cryptées, un Extreme DD SSD 2TO externe, portable et son pendant dans un coffre ignifugé et étanche avec le reste de ses comparses moins extrêmes mais aux TO bien plus conséquents, à devenir fou, puisqu’ils sont eux-mêmes sauvegarde du NAS, qui lui sauvegarde les PC, tablette et smartphone, et une clef USB 512GB Ultra Dual Drive metallique (qui chauffe un peu), les disques en question n’étant pas OTG (On The Go) et ne fonctionnant donc pas en direct avec le smartphone : soit 1.5 TO à portée de main, la moitié du 2TO étant déjà une sauvegarde du smartphone qui contient 512GB + 512 GB. Telle est la partie la plus frustrante du sujet qu’il faille y mettre le nez, n’ayant par ailleurs pas assez confiance aux "Clouds", bien que je puisse leur confier quelques données de transfert lorsque le besoin s’en fait sentir et qu’il ne s’agit pas de données personnelles.

    De quoi me rendre l’art qu’en ciel...
    Je remercie Alain qui rassure le polychrone bibliophile qui vit en moi : je croyais que j’en avais un coup sur le carafon de passer, non pas d’une page à l’autre, sans aller à la ligne comme l’autre idiot, mais d’un bouquin l’autre.
    En revanche il n’est pas de gain de productivité, pour être plus lent.

     

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  • #3317982
    Le 4 février à 11:57 par L’affranchi
    Soral Live – Méthode de lecture

    Quelle merveille, tu nous livres là, Alain, encore une fois, encore une fois un peu plus.
    J’adore la beauté de ton humilité, une vertu de Dieu, je la vois en toi, une merveilleuse image de Dieu qui sans elle tu n’es rien, tu le sais, refusons de se croire quelque chose sans Dieu, la ripoublic nique sa mère.
    Moi aussi, quand je lis, je prends des notes. Pour les méditer. J’ai un paquet de fiches cartonnées sur lesquelles j’ai noté, des paroles du Nouveau Testament, bien évidemment, ou de l’Ancien, par exemple, du livre des Proverbes, des Psaumes, mais pas que, entre autres, des paroles de Lao Tseu comme "gouverner un grand pays, revient à cuir un petit poisson".
    M’a été donné de relire le début de l’Évangile selon saint Jean, selon ma quête, pour le méditer, je vous en écris les premiers versets, je parle aussi à l’équipe dont j’adore la beauté, la beauté est de Dieu, et à ceux qui vous suivent, qui suivent Alain :
    Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui tout a paru, et sans lui rien n’a paru de ce qui est paru.

     

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  • #3318448
    Le 5 février à 15:33 par lio
    Soral Live – Méthode de lecture

    Tu sais qu’on t’aime, toi ?

     

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