Moment de pure désinformation sur Inter avec Sonia Devillers, qui est au journalisme ce que les Traoré sont à l’honnêteté. En écoutant ce qui suit, on se demande si elle est
simplette,
sous-informée,
ou carrément menteuse.
À vous de juger.
« #Avantquelesflammesseteignent est victime d’un raid numérique de la part de l’extrême-droite (sic) où on fait courir des rumeurs sur son financement public… »
affirme à 7h50 Sonia Devillers sur la radio de service public
Quelle rumeur ?
Tout est public… la preuve 1/2 pic.twitter.com/T9ldikWGA2— Destination Ciné (@destinationcine) November 29, 2023
Le film avec Camélia Jordana a obtenu 910 000€ de financement public…
France TV : 500 000€ (coproducteur et diffuseur)
Region Grand Est : 250 000€
Eurométropole de Strasbourg : 100 000€
CNC : 60 000€ (aide à la diversité + aide à la musique + aide à la distribution)
Conclusion : ce biopic antiflics et pro-délinquants est bien financé par l’État.
Je suis tombé à l’eau, c’est la faute aux fachos
Le film a donc flopé, et c’est la faute aux fachos. Hélas, cet argument est irrecevable : les fachos n’auraient jamais été voir une telle gauchisterie, et s’ils influencent via les RS des spectateurs potentiels, ce sont surtout d’autres fachos, ou des demi-fachos.
C’est au public de gauche de se mobiliser, de se faire violence pour aller voir ce clip pour SOS Racisme et le sauver d’un désastre commercial annoncé.
Car qui peut croire que les Français vont se précipiter dans les salles obscures pour se faire cracher à la gueule ? Ce temps-là est révolu. Il a existé, certes, mais le croire éternel est une faute grave, dans laquelle le réalisateur, aussi bien intentionné soit-il, est tombé.
On remarquera que le côté prescripteur de la radio publique, qui d’habitude envoie des brassées de gauchistes dans les salles de spectacles, a du plomb dans l’aile. C’est aussi que les Français ont moins d’argent, surtout pour la culture, c’est-à-dire la propagande gauchiste. Ce qui n’empêche pas l’oligarchie culturelle de le lui piquer dans son dos, via les subventions publiques.
Bourgeoise contre Beurette
Camélia tente de répondre aux questions orientées de Devillers, qui essaye de créer un féminisme de banlieue (une vraie question de bourgeoise blanche), alors que la préoccupation des femmes pauvres, c’est le fric, pas la domination masculine. D’ailleurs, un mec ou un mari, c’est un salaire en plus, pas forcément des viols ou des coups. Images d’Épinal...
La première question idiote de la bourgeoise blanche commence à 1"43.
Devillers : « Est-ce que ça raconte une nouvelle génération de femmes, plus jeunes, qui sont pas leurs mères, qui sont pas leurs grands-mères, qui sont peut-être moins accablées, moins assignées au silence et à la discrétion, et qui osent prendre le micro ? »
Jordana : « Je ne sais pas si c’est nouveau, le fait que des femmes prennent le micro et choisissent de mener des combats pour la justice et pour la vérité... »
Devillers, avec des questions aussi sottes et des informations aussi frelatées, ne va pas améliorer la réception et l’image du film.