Le refus des États-Unis et du Canada d’atteindre un consensus sur des sujets importants pour le développement social, l’intégration et l’égalité des pays du continent a empêché la production d’une déclaration finale conjointe à la fin du VIIe Sommet des Amériques, qui se déroule à Panama ces 10 et 11 avril.
Le vice-ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, Leonardo Arízaga, qui a participé ce jeudi à une réunion des chanceliers des 35 nations qui assistent au Sommet, a indiqué que seulement 2 pays (le Canada et les États-Unis) n’ont pas été d’accord pour déclarer la santé droit fondamental de tous les citoyens et ont refusé d’encourager la coopération énergétique avec le stimulant de la solidarité et de l’échange d’information.
De même, ils se sont opposés à promouvoir la diminution des gaz à effet de serre et à discuter de sujets en relation avec la sécurité en ce qui concerne le trafic illicite d’armes à feu et le droit à la vie privée dans les technologies de la communication et de l’information.
« Je déplore qu’on n’ait pas obtenu d’accord, après plusieurs semaines de travail. Il n’y a pas d’accord de 2 pays sur des sujets qui sont importants pour notre continent, pour toutes nos nations », a déclaré Arízaga, cité par la chancellerie équatorienne sur son site web.
Ces déclarations contredisent les articles publiés par des médias nationaux et internationaux de droite, qui rendent responsable le Venezuela de l’absence de consensus à la suite de sa demande d’inclure dans le document final un paragraphe condamnant le décret d’ingérence promulgué par le président des États-Unis, Barack Obama, le 9 mars dernier et dans lequel il qualifie le Venezuela de « menace extraordinaire et inhabituelle » pour la sécurité de son pays, aggravant ainsi son escalade d’agressions contre le peuple vénézuélien et ignorant la volonté du gouvernement bolivairen de conserver des relations diplomatiques respectueuses.
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