Depuis que Laurent Ruquier l’a déprogrammée de son émission et probablement de tout le service public, suite à un gros mensonge en plateau sur l’issue d’un procès la concernant, on ne voit plus trop Caroline Fourest dans les médias. Il est vrai qu’elle a accumulé les échecs idéologiques, s’acoquinant avec ce qu’il y a de pire en matière « démocratique » : les Femen, BHL, Valls...
D’ailleurs, la pasionaria féministe a terminé le film qu’elle a tourné dans le désert marocain et au « Kurdistan » (mais ça n’existe pas), tournage pendant lequel on l’a vue poser avec une kalachnikov le cul sur un 4x4. Se prenant probablement pour une combattante de la liberté kurde, puisque c’est le thème de l’œuvre. Selon le magazine US Variety, Caroline a jeté son dévolu sur Camélia Jordana (en photo à Cannes 2017) pour incarner l’héroïne du film.
En la voyant disparaître des médias, on a peut-être crié victoire trop tôt...
C’est Panamza qui avait levé ce lièvre en 2018 :
« Bonne nouvelle pour les Marocains : le tournage du long-métrage est terminé.
Mauvaise nouvelle pour les Français : la militante pseudo-laïque, antichrétienne, islamophobe et pro-israélienne revient à Paris.
Elle sera donc disponible pour de nouvelles interviews complaisantes de Ruth Elkrief, Anne-Élisabeth Lemoine, Léa Salamé, Patrick Cohen, Ali Baddou et Laurent Delahousse. »
Pas très gentil mais pas faux : et c’est BHL qui va lui ouvrir les portes de la promo là où il dispose de la clé, c’est-à-dire à peu près partout. Caroline a pu ainsi raconter très longuement le making of de son « film de guerre féministe » dans le mensuel Vanity Fair.
Si elle insiste sur la difficulté du montage financier du film, ce n’est sûrement pas à cause de son message (de gentilles femmes en guerre contre le machisme universel), qui matche complètement avec l’injonction mondialiste, mais parce qu’il risque de ne pas intéresser les foules...
Déjà que les Français n’étaient pas fanatiques de sa propagande gratuite en télé, alors s’il faut maintenant débourser 8 ou 10 euros pour la même chose au cinoche...
Maroc : Fourest dénonce le « despotisme » du roi mais s'y installe pour tourner son film d'action produit par 1militant sioniste https://t.co/9c8JdV68sb C @CarolineFourest @LMaidenberg @srodan @Camelia_Jordana @dilangwyn @Razanejammal @Golshifteh @EstherGarrel @MincomMa @PJDofficiel pic.twitter.com/DTgqVgCJaO
— Panamza (@Panamza) 8 mai 2018
Le pitch de Red Snake, ou Sœurs d’armes en français :
« Il y sera question du parcours d’un bataillon de combattantes kurdes engagées dans la lutte contre Daech, ainsi que de volontaires venues de différents horizons pour les rejoindre dans leur combat. Le récit devrait nous plonger aux côtés de Zara, jeune femme kidnappée avant d’être vendue comme esclave sexuelle, qui finira par s’enfuir et affronter ses bourreaux. »
On le voit, un beau fantasme de Femen qui se prend pour la justicière du Proche-Orient... Le sujet du film et le goût de Caroline pour les armes rappellent étrangement le goût pour la guerre et l’obsession kurde d’un certain BHL, BHL qui est le protecteur médiatique de Caroline. C’est quand même grâce à lui et à son entregent que cette islamophobe compulsive a bénéficié, malgré ses dérives haineuses, d’autant de complaisance dans les médias. La LICRAH, qui lutte contre « toutes les haines », devrait se pencher sur le cas Caroline qui hait en bloc les musulmans, les nationalistes et les hommes. Ça fait du monde...
En attendant la sortie de ce film de propagande femeno-BHLien déjà complètement hors sujet – plus personne de sérieux n’ose parler d’un Kurdistan en Irak et en Syrie –, voici un portrait de Caroline ni à charge ni à décharge :
Quand le film sortira, on espère une chose : que l’aspect géopolitique du sujet ne soit pas phagocyté par son aspect sexuel, que ça ne bascule pas dans un film de cul lesbien avec la guerre en toile de fond. Ce serait bête : le film finirait son exploitation dans le réseau misérable des assoces LGBT ou carrément des salles porno SM (le coup de l’esclave sexuelle, n’est-ce pas) au lieu d’édifier les jeunes consciences de banlieue dans les multiplexes du samedi soir.
À ce propos, la qualification du film par Télérama nous inquiète : pour le magazine culturel de gauche, il s’agit non pas d’un film de guerre mais d’un « drame sentimental »... Justement, Red Snake, est-ce le pseudo de l’héroïne ou plus prosaïquement la langue, ce serpent rouge qui peut servir à tout ?