Non, le titre n’est pas une mauvaise blague, mais celui de BFMTV, qui ne rigole pourtant pas avec l’antisémitisme, même quand il est bidon. C’est encore le cas de cette femme de 47 ans qui avait déclaré avoir été agressée à son domicile le 8 novembre 2023, à Six-Fours-les-Plages dans le Var.
Comme toujours dans ce genre d’annonce, c’est le branle-bas de combat au parquet et à la PJ, carrément du niveau de l’assassinat de JFK. Vous remarquerez quand même que nos ministres des Cultes ne se déplacent plus trop dans ces cas-là, disons qu’ils préfèrent attendre les premiers éléments de l’enquête, par exemple les bandes de vidéo-surveillance, qui pour une fois servent à autre chose qu’à plomber les automobilistes mal garés.
Une femme de Six-Fours a inventé son agression antisémite, elle a été placée en garde à vue pic.twitter.com/QyqD01B71E
— BFM Toulon Var (@BFMVar) November 21, 2023
BFM revient sur l’horrible agression doublée d’un vol :
Le lendemain de sa prétendue agression, la femme s’était présentée au commissariat de police de Sanary-sur-Mer pour déposer plainte. Elle avait déclaré aux enquêteurs avoir été violentée et insultée de « sale juive » puis menacée de mort et dépouillée d’une somme de 800 euros en espèces.
Les enquêteurs, qui commencent eux aussi à se méfier de la montée de l’antisémitisme médiatique, ont interrogé la dame, sans la torturer, et elle a fini par avouer qu’elle avait des problèmes de fric, et là on compatit, car nous aussi, et qu’en plus elle était accro au jeu, précisément dans les casinos, qui sont, on le sait tenus par des gens respectables.
BFM écrit alors sans faute « Six-Fournoise », alors qu’on a trouvé du « Six-Fournaise » et autres variations à partir de la racine fourn sur les RS :
La Six-Fournoise a été déférée devant le parquet de Toulon ce lundi. Elle comparaîtra le 15 avril prochain devant le tribunal pour « dénonciation mensongère ayant entraîné d’inutiles recherches et abus de confiance ».
Voilà, encore une fausse agression antisémite, ça commence à bien faire. Il y a trop d’antisémitisme, vrai ou faux, dans ce pays !
Le Figaro est évidemment tombé dans le panneau, comme toute la smala de la presse mainstream. Le quotidien bourgeois décrit l’horreur :
Dans sa déposition, la femme explique avoir ouvert la porte de son appartement puis avoir été brusquement poussée à l’intérieur. L’homme l’aurait ensuite giflée avant de la menacer de mort : « Sale juive, je vais te tuer ». Il lui aurait ensuite demandé de décrocher les mezouzas qu’elle avait accrochées à l’entrée de son domicile, avant de piétiner les photos de ses enfants et de la faire tomber à terre.
Elle aurait pu ajouter viol et pervers narcissique, c’est la tendance. La PJ de Toulon, n’écoutant que son courage anti-antisémite, s’est alors mise en mouvement :
L’individu, qui n’a pas tardé à prendre la fuite, l’aurait alors à nouveau menacée de mort : « La prochaine fois que je reviens, je te tue ». Le parquet de Toulon a confirmé au Figaro qu’une enquête de flagrance avait été ouverte et confiée aux services de police judiciaire de Toulon, qui mobilise actuellement « d’importants moyens sur les investigations », a-t-on appris. Une association locale d’aide aux victimes a également été missionnée pour venir en aide à la femme agressée.
Par égard pour nos collègues de la presse mainstream (qui ne nous aiment pas), on ne citera pas d’autres articles aussi ridicules.
C’est pas une raison pour boycotter Six-Fours
Bonus : 10 illustrations extraites du livre d’Arthur Sapaudia
« Aussi l’injustice est-elle le défaut capital des natures féminines. Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé, et ce qui aggrave encore ce défaut, c’est que la nature, en leur refusant la force, leur a donné, pour protéger leur faiblesse, la ruse en partage ; de là leur fourberie instinctive et leur invincible penchant au mensonge. Le lion a ses dents et ses griffes ; l’éléphant, le sanglier ont leurs défenses, le taureau a ses cornes, la sèche a son encre, qui lui sert à brouiller l’eau autour d’elle ; la nature n’a donné à la femme pour se défendre et se protéger que la dissimulation ; cette faculté supplée à la force que l’homme puise dans la vigueur de ses membres et dans sa raison. »
Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes, Parerga et Paralipomena (1851)
Mais si le mensonge est un vice très répandu dans toute l’humanité, c’est surtout chez les femmes qu’il atteint son maximum d’intensité. Démontrer que le mensonge est habituel, physiologique chez la femme, serait inutile : cela est consacré par la croyance populaire. Les proverbes qui y font allusion sont innombrables dans toutes les langues. On dit à Rome : « Faux comme une femme ». « Nec mulieri, nec gremio credendum », disaient les Latins.
« Il ne faut te fier ni aux discours des grands, ni au calme de la mer, ni au crépuscule du soir, ni à la parole de la femme, ni au courage de ton cheval. »
(Proverbe turc).
« Les femmes, écrit Dohm, se servent du mensonge comme le bœuf de ses cornes ». « On apprend aux femmes à mentir, écrivait Flaubert, personne ne leur dit la vérité, et quand on la leur dit, elles regimbent contre cette étrangeté. »
« Les femmes ne sont même pas franches avec elles-mêmes », s’écrie le même auteur.
« Il y a toujours un fameux singe dans la plus angélique des femmes », nous dit de son côté Balzac.
« Les femmes, écrit Zola, ne peuvent raconter exactement les choses. Elles mentent avec tout le monde ; avec les juges, avec leur amant, avec elles-mêmes. »
« Il suffit, du reste, d’entendre une conversation au hasard entre femmes pour être persuadé de cette vérité ; les compliments, les expressions affectueuses sont échangées en toute occasion et de l’air le plus dégagé entre des femmes indifférentes ou ennemies ; elles embrassent la première venue comme l’amie la plus intime. L’habileté avec laquelle elles mentent sur tout ce qui pourrait être défavorable à leur considération devant les hommes, tel que leur âge, leur richesse, etc., est devenue un art véritable. »
« Il y a des femmes qui portent toujours une malice sur la langue, écrivait Sénéque ; elles savent la mêler à leurs caresses pour leur meilleur profit ; elles feignent quand elles ne l’éprouvent pas, et cachent l’antipathie sous le voile de la flatterie. Ordinairement, c’est lorsqu’elles sont le moins fidèles qu’elles simulent le plus grand attachement et se montrent le plus soumises à toutes les volontés de leur amant ou de leur mari. »
« Les femmes n’ont pas honte du mensonge, elles le disent sans rougir ; celles qui ont l’esprit le plus élevé s’en servent avec une parfaite sécurité dans des intentions pieuses. » C’est une femme, Mme Mayo, qui l’a dit.
« Une preuve qui a bien son importance ici, c’est la coutume générale des peuples de ne pas accepter le témoignage de la femme ; car tout en admettant que le mépris de l’homme primitif pour la femme vint en partie de la faiblesse de celle-ci, on peut croire que son manque de sincérité reconnue n’y est pas étranger. »
Cesare Lombroso, La Femme criminelle et la prostituée (1895).