Paru dans le numéro 6 de Siné Hebdo, cet édito répugnant de couardise de ce pauvre Siné : délation, délit de sale gueule, appel à la censure, tout y est... À vous faire regretter Philippe Val !
Frédéric Taddeï, à mon avis le plus talentueux animateur de téloche du moment, avait intitulé sa dernière émission, en principe consacrée à Coluche, « Humour et Politique ». (le 6 octobre 2008). L’invité vedette était Dieudonné entouré de Romain Bouteille, Bruno Gaccio, Christophe Alévêque et François Rollin. Après avoir systématiquement éreinté Coluche avec plus ou moins de pertinence, le traitant de clown poujadiste, on arriva enfin à Dieudonné que personne n’osa attaquer, pas même asticoter. Sauf Alévêque, que le pernicieux persécuté put esquiver facilement devant le climat tellement consensuel qui régnait sur le plateau. Nul n’osa donc condamner l’attitude indéfendable de l’humoriste africano-bretonnant, à part Alévêque je le répète. Je ne parle évidemment pas ici de son fameux « Isra… heil ! » mais de sa conduite inqualifiable envers l’un de ses enfants. D’abord lui infliger la honte d’un baptême religieux puis lui fourguer, comme parrain, un vieux borgne facho… on peut difficilement tomber plus bas ! Pas seulement dans mon estime, mais dans celle de tous les amoureux de la liberté dans le monde et de tous ceux pour qui Jean-Marie Le Pen est un véritable affront à l’humour et à la vie et toute religion une insulte à l’intelligence. Une provocation – en supposant que cela en soit vraiment une – aussi inepte ne peut venir que de quelqu’un de sonné, de groggy et que les coups ont rendu fou. Mais son égocentrisme surdimensionné le conduit infailliblement droit dans le mur. Pas celui des Lamentations (n’est pas kamikaze qui veut !) mais celui de la paranoïa, du délire, du martyre qu’il tient à boire jusqu’à la lie et dans un calice qui plus est ! La profession des humoristes (mais en est-ce vraiment une ?) se passerait aisément de provocateurs de son acabit, tout comme les historiens se passeraient volontiers aussi de Faurisson, j’imagine… Le PC ne doit pas être très fier non plus, d’avoir réchauffé dans son sein des vipères comme Alain Soral ou Alexandre Adler ! Chacun sa croix, comme disait le farceur qui prétendait, au début de notre ère, changer l’eau en vin.
Parmi les défenseurs de Dieudo, comme ils l’appellent familièrement (c’est probablement sa mère bretonne qui l’a affublé de ce nom de baptême ridicule. Personnellement, j’en aurais changé fissa), beaucoup me reprochent de ne pas être en phase avec le premier amendement de la Constitution amerloque à propos de la liberté d’expression. Il est vrai qu’à l’inverse de Chomsky, pour qui j’ai pourtant la plus haute estime, je ne suis pas d’accord avec une liberté intégrale. J’estime qu’on ne devrait pas laisser s’exprimer un certain nombre de fieffés enculés. Si on avait cloué la gueule quand il le fallait à Franco, Hitler, Mussolini, Salazar, Staline, Pol Pot (liste non exhaustive) notre monde actuel pourri aurait, peut-être, une moins sale gueule !
Visionner en 8 parties l’émission "Ce soir ou jamais" du 6 octobre 2008
Frédéric Taddeï, à mon avis le plus talentueux animateur de téloche du moment, avait intitulé sa dernière émission, en principe consacrée à Coluche, « Humour et Politique ». (le 6 octobre 2008). L’invité vedette était Dieudonné entouré de Romain Bouteille, Bruno Gaccio, Christophe Alévêque et François Rollin. Après avoir systématiquement éreinté Coluche avec plus ou moins de pertinence, le traitant de clown poujadiste, on arriva enfin à Dieudonné que personne n’osa attaquer, pas même asticoter. Sauf Alévêque, que le pernicieux persécuté put esquiver facilement devant le climat tellement consensuel qui régnait sur le plateau. Nul n’osa donc condamner l’attitude indéfendable de l’humoriste africano-bretonnant, à part Alévêque je le répète. Je ne parle évidemment pas ici de son fameux « Isra… heil ! » mais de sa conduite inqualifiable envers l’un de ses enfants. D’abord lui infliger la honte d’un baptême religieux puis lui fourguer, comme parrain, un vieux borgne facho… on peut difficilement tomber plus bas ! Pas seulement dans mon estime, mais dans celle de tous les amoureux de la liberté dans le monde et de tous ceux pour qui Jean-Marie Le Pen est un véritable affront à l’humour et à la vie et toute religion une insulte à l’intelligence. Une provocation – en supposant que cela en soit vraiment une – aussi inepte ne peut venir que de quelqu’un de sonné, de groggy et que les coups ont rendu fou. Mais son égocentrisme surdimensionné le conduit infailliblement droit dans le mur. Pas celui des Lamentations (n’est pas kamikaze qui veut !) mais celui de la paranoïa, du délire, du martyre qu’il tient à boire jusqu’à la lie et dans un calice qui plus est ! La profession des humoristes (mais en est-ce vraiment une ?) se passerait aisément de provocateurs de son acabit, tout comme les historiens se passeraient volontiers aussi de Faurisson, j’imagine… Le PC ne doit pas être très fier non plus, d’avoir réchauffé dans son sein des vipères comme Alain Soral ou Alexandre Adler ! Chacun sa croix, comme disait le farceur qui prétendait, au début de notre ère, changer l’eau en vin.
Parmi les défenseurs de Dieudo, comme ils l’appellent familièrement (c’est probablement sa mère bretonne qui l’a affublé de ce nom de baptême ridicule. Personnellement, j’en aurais changé fissa), beaucoup me reprochent de ne pas être en phase avec le premier amendement de la Constitution amerloque à propos de la liberté d’expression. Il est vrai qu’à l’inverse de Chomsky, pour qui j’ai pourtant la plus haute estime, je ne suis pas d’accord avec une liberté intégrale. J’estime qu’on ne devrait pas laisser s’exprimer un certain nombre de fieffés enculés. Si on avait cloué la gueule quand il le fallait à Franco, Hitler, Mussolini, Salazar, Staline, Pol Pot (liste non exhaustive) notre monde actuel pourri aurait, peut-être, une moins sale gueule !
Visionner en 8 parties l’émission "Ce soir ou jamais" du 6 octobre 2008