Il raconte combien il a souffert du lynchage médiatique qui a suivi sa sortie maladroite chez Ruquier, rappelant que Libération avait titré qu’il "niait" le 11-Septembre, avant que Charlie Hebdo et le Canard enchaîné ne le traitent de "révisionniste", traçant un parallèle malsain avec les négateurs de la Shoah.
Jean-Marie Bigard nous apprend qu’il a été victime de menaces de mort suite à ces attaques de la presse.
Il nous apprend aussi que Laurent Ruquier était prêt à le réinviter dans son émission, mais que la direction d’Europe 1 lui a signifié que l’humoriste était désormais indésirable sur l’antenne.
Retour du délit d’opinion ? Assisterait-on à l’orwellisation de la presse française que dénonçait le journaliste Richard Labévière en août dernier suite à son renvoi de RFI ?
L’humoriste a confirmé les propos qu’il avait tenus sur Europe 1 et France 3, mais en reconnaissant qu’il aurait dû y mettre plus de forme, et dire son scepticisme plus que sa certitude.
Il a rappelé que son scepticisme était partagé par des dizaines de millions de personnes dans le monde, dont des spécialistes en architecture, pilotage et autre, ainsi que par nombre de grandes stars.
"Je suis très sceptique, et croyez-moi il y a énormément de gens qui sont très sceptiques, des dizaines de millions de personnes. Et si jamais un jour on devait rediscuter de ça, ce serait sûrement pas avec un comique grande gueule comme moi, mais avec des spécialistes, des architectes, des scientifiques, des ministres du transport et que des gens qualifiés dans leur genre", a-t-il déclaré.
La liste de ces gens avec leurs déclarations publiques peut être consultée sur ce site : http://patriotsquestion911.com/
Il n’est, enfin, pas inintéressant de mettre en perspective l’interdiction d’antenne dont est victime Jean-Marie Bigard avec le débat qui suit, incroyablement serein, qui mettait en scène, le 21 mars 2002 dans Question d’Actu sur LCI, le très controversé Thierry Meyssan, lors de la sortie de L’Effroyable imposture, entouré de Eric Denécé (directeur du Centre français de recherche sur le renseignement), le Colonel Jean-Louis Dufour et l’universitaire Pascal Froissart. Un tel débat apaisé paraît être devenu aujourd’hui impossible.
Source : http://www.agoravox.tv