Trollage sioniste dans 21 lycées, histoire de marteler que les méchants, c’est les islamistes et pas Israël, qui commet pourtant un génocide en direct devant les yeux du monde.
Bien, le choix de la petite musique anxiogène
Pendant ce temps, toujours sur le front de l’éducation, on apprend que la DILCRAH travaille au corps les enseignants pour leur inoculer une dose de bonne victimisation, histoire que la victimisation arabe ne prenne pas le pas sur la victimisation israélienne :
La #DILCRAH a participé pendant 2j à la formation des stagiaires de @InspeVersailles afin d’accompagner les enseignants et personnels éducatifs dans la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+
Ensemble, nous préparons la #GénérationZéroHaine de demain. pic.twitter.com/n1KIMZgN5n
— DILCRAH (@DILCRAH) March 20, 2024
On n’a pas vu dans le dépliant de lutte contre la haine des Palestiniens, pourtant, ça semble être furieusement à la mode, du côté d’Israël. Toujours étrange de voir la DILCRAH n’ouvrir qu’un œil sur deux...
Pour ceux qui croiraient encore que Daech n’a pas les mêmes intérêts qu’Israël ou le Grand Israël, qu’ils regardent ce petit montage :
Le Point du 29 novembre 2016 nous explique, car tout le monde commençait à se poser la question, « pourquoi Israël a (longtemps) échappé à Daech »... Où l’on sent Netanyahou terriblement préoccupé par l’État islamique, pourtant aux portes d’Israël...
On sait que ce mouvement djihadiste était en partie (il y avait de nombreux jeunes djihadistes « sincères » qui, ne voyant pas la manipulation supérieure, pensaient vraiment installer le califat en Irak et au Levant) le faux-nez de l’axe israélo-américain, qui avait besoin de détruire le dernier pays arabe laïc résolument antisioniste. La Syrie était en voie d’être rasée, mais les Russes sont intervenus à temps. Cela ne leur a pas été pardonné. Aujourd’hui, pour d’autres raisons encore, la Russie le paye par la déstabilisation de l’Ukraine et la guerre à ses portes.
Au lieu de donner des cours de victimisation israélienne, la DILCRAH devrait plutôt donner des cours de géopolitique profonde – c’est-à-dire de realpolitik – aux enseignants et aux enfants.