"A Kuala-Lumpur, As salam aleykoum wa rahmatullahi wa barakatu.
Avant que nous commencions la conférence de ce soir, laissez moi profiter de cette opportunité pour rendre hommage à la mémoire de celui qui était mon voisin. Je suis de Trinité-et-Tobago, et il était mon voisin, au Vénézuela. Mon frère, en espagnol, "mi hermano", Hugo Chavez, qui était un ami. Un ami de l’islam, un ami des musulmans. Et par conséquent, nous prions qu’Allah subhanahu taala ait pitié pour son âme.
Il est dit dans le Coran : « et Il [Allah] pardonne à qui Il veut, et puni qui Il veut ». Il y a 40 ans de cela, lorsque j’étais étudiant à l’université, étudiant les sciences politiques & économiques latino-américaines, m’ont été présentés les ouvrages d’un homme d’Etat américain, Juan Domingo El Borado, qui a écrit un livre très célèbre intitulé "Les requins et les sardines".
Il y a des décennies de cela, les latino-américains pouvaient reconnaître ce que beaucoup des leaders de l’islam ne peuvent toujours pas reconnaître. Je ne sais pas ce que vos leader en pensent, particulièrement au Bangladesh.
Nous vivons dans un monde aujourd’hui qui est composé de requins et de sardines... Et Hugo Chavez s’est élevé, courageusement, comme un soldat, un homme politique et un homme d’Etat, pour défier les requins. Et il l’a fait avec tant de succès, que toute l’Amérique du sud, toute l’Amérique centrale, sauf les adorateurs des requins, est fière de lui, et nous prions pour lui.
Il ne s’est pas seulement élevé pour défier les requins du monde, mais il s’est aussi élevé pour supporter les sardines du monde. Et maintenant nous souhaiterions avoir des leaders dans le monde islamique qui suivraient les pas héroïques de Hugo Chavez. Qu’Allah ait pitié de son âme."