Si le mouvement d’Emmanuel Macron n’a pas voulu de lui, Manuel Valls a pu trouver du réconfort chez un adversaire politique d’hier, l’ancien industriel LR Serge Dassault. Son adversaire Farida Amrani (FI) est de son côté soutenue par Benoît Hamon.
Dans sa première circonscription de l’Essonne, Manuel Valls (PS) a longtemps été esseulé dans ces élections législatives. Paria du Parti socialiste sans pour autant être le bienvenu dans la majorité présidentielle – bien que les deux partis aient consenti à ne pas lui opposer de candidat – l’ancien Premier ministre peut malgré tout se targuer d’avoir reçu un soutien de poids, celui du sénateur...des Républicains Serge Dassault.
« J’appelle tous mes amis et tous les électeurs [...] à voter pour Manuel Valls, député sortant, contre les Insoumis », écrit dans un communiqué l’ancien maire de Corbeil-Essonnes, mis en examen pour des achats de votes présumés lors de la campagne des municipales en 2009-2010. « Les propositions irréalistes de la candidate de la France insoumise font peser de graves menaces sur notre pays et n’apporteraient aucune solution concrète pour notre territoire », estime le sénateur.
Un appui qui ne sera pas de trop pour Manuel Valls, arrivé en tête à l’issue du premier tour avec 25,45 % des suffrages, mais dont l’adversaire pour le second tour, la candidate de la France insoumise Farida Amrani (17,61 %), a reçu le soutien « sans hésiter » de Benoît Hamon.