L’office HLM de Seine-Saint-Denis veut que « soient enfin restaurées des conditions minimales de sécurité » dans les quartiers où il est implanté.
Ce type de plainte est rarissime. L’office HLM de Seine-Saint-Denis a décidé d’attaquer l’État français en justice pour obtenir un renfort substantiel de policiers nationaux, afin que « soient enfin restaurées des conditions minimales de sécurité » dans les quartiers où il est implanté.
Le bailleur social, qui gère plus de 18 000 logements sur sept communes de Seine-Saint-Denis, dont Saint-Denis, Aubervilliers et Saint-Ouen, affirme que le trafic de stupéfiants a atteint « un tel degré d’importance qu’une partie considérable des cités de l’office en est devenue le sinistre théâtre, avec les peurs, les risques, les dangers que cela entraîne inéluctablement ».
Mais la préfecture estime faire des efforts puisqu’une dizaine de gardiens de la paix sont déjà arrivés à la fin du mois d’octobre. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé, lors d’un déplacement en septembre, que plus de 300 policiers seraient affectés en Seine-Saint-Denis à leur sortie d’école.