Réjouissant, et logique : le Système a beau envoyer contre les Toubiana, Perronne, Raoult et Toussaint ses petits soldats, ils reviennent tous abîmés après confrontation. On prédit à Blachier un avenir à la Karine Lacombe, c’est-à-dire le retour dans les poubelles de l’histoire de la télé. Au suivant !
Nous sommes chez Laurence Ferrari, sur CNews, le 5 octobre 2020. Les Dr Blachier et Pr Toussaint, qui se sont déjà rencontrés, remontent sur le ring. Dans une joute verbale, celui qui perd ses nerfs perd le match. Finkielkraut peut en témoigner, lui qui avait perdu les siens et toute dignité devant Dafri :
Devant les arguments en béton du Pr Toussaint, au tour du Dr Blachier de faire une Finky.
Blachier : « Si on porte tous un masque, on ne risque pas d’avoir une envolée épidémique qui fait qu’on risque d’avoir des services hospitaliers qui sont pleins, puisqu’en fait le problème de ce virus, c’est le problème hospitalier. Aujourd’hui y a quand même un tiers des places en réanimation en Île-de-France qui sont occupées par des patients. »
Toussaint : « Et pourquoi ? Pourquoi ? Parce que les places sont diminuées ! Alors que pendant l’été... »
Blachier : « Pourquoi vous dites n’importe quoi tout le temps, vous mélangez tout, vous faites un espèce de magma... »
Toussaint : « Comment se fait-il que le dénominateur des places ait diminué ? Si ce n’est à ce moment-là pour faire augmenter le seuil... »
Blachier commence à craquer. La passe d’armes porte ensuite sur la politique de santé et ses dégâts dans le pays. Blachier va s’effondrer et perdre sa place très convoitée d’« expert » invité à la télé puisqu’il devient contre-productif pour la propagande covidiste gouvernementale.
Toussaint : « En plus ils n’ont pas la responsabilité pour dire tout ce qu’ont été les conséquences dramatiques qu’on a vues maintenant et dans à nouveau lesquelles les plans sociaux, les licenciements, les faillites d’entreprises... doivent être prises en compte. Le fait que le Conseil scientifique et les instances sanitaires reculent pour assumer cette responsabilité est absolument dramatique. »
Blachier : « Je voudrais juste répondre là-dessus parce qu’à un moment c’est irresponsable de dire des choses comme ça. »
Toussaint : « Les instances scientifiques et les instances sanitaires se dégagent maintenant de toute responsabilité et vous le premier. »
Blachier : « Monsieur Toussaint, qui a plein d’idées sur tout, et ça va dans tous les sens, dit “il faut laisser filer le virus”... On laisse filer le virus, donc il va y avoir plus d’entrées en réanimation, donc si on suit la stratégie de Toussaint, dans trois semaines les services de réanimation sont pleins, qu’est-ce qu’on va faire ? On va laisser mourir les gens aux portes des services de réanimation ? Qu’est-ce qui va se passer ? On va fermer le pays. Donc est-ce qu’il vaut mieux fermer le pays dans un mois et donc là pour le coup tous être morts économiquement, ou essayer de trouver un juste milieu pour essayer de pas avoir fermé le pays ? Plutôt que de dire n’importe quoi », vous réfléchissez à ce qui va se passer dans 15 jours ou trois semaines. »
Toussaint : « Vous nous refaites le coup des prédictions apocalyptiques de Pasteur, celles de Neil Ferguson, celles sur lesquelles vous avez annoncé les 500 000 morts... »
Blachier : « Mais nous au moins on travaille ! Plutôt que de dire n’importe quoi comme ce que vous dites en permanence ! Il a dit tout l’été que c’était terminé, il a dit tout l’été que c’était terminé, que la seconde vague c’était de la pure fiction ! Je l’ai eu face à moi et maintenant il dit qu’il va y avoir un plateau alors que c’est ce que je dis depuis un mois ! Vous dites n’importe quoi et vous osez, en plus vous brassez du vent, y a pas de fond c’est insupportable ! »
À la fin, après Blachier, au tour de Ferrari de perdre une roue et de finir dans le décor :
« Y a des centaines de millions de Français qui n’en peuvent plus de ces scientifiques à qui ont dit tout et n’importe quoi tous les jours, je vous assure qu’il y en a ras-le-bol ! »
Et ce pauvre Blachier, qui veut l’emporter malgré son manque drastique d’arguments, de faire le fayot devant la maîtresse en colère, pensant sauver sa tête à la télé... Du plus haut tragi-comique !
La deuxième « vague » sur laquelle surfe Blachier :