La crainte d’un duel Le Pen-Mélenchon au second tour devient un facteur de préoccupation pour les investisseurs. Le coût de la dette française a commencé à augmenter et l’écart se creuse avec l’Allemagne.
À deux semaines du scrutin, l’incertitude qui prévaut sur le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, a un impact direct sur les marchés financiers.
L’ascension de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages et la crainte d’un duel Le Pen-Mélenchon au second tour, devient un facteur de préoccupation pour les investisseurs.
À la Bourse de Paris, cette inquiétude affecte surtout le cours des banques, comme Société générale ou BNP Paribas qui s’affichent en repli depuis lundi matin, avec une sous-performance très nette par rapport à la moyenne du secteur financier en Europe.
Mais le point le plus visible est le creusement de l’écart de rendement entre les emprunts d’État à dix ans français et allemands, de nouveau supérieur à 70 points de base.