Finalement, Sardine a trouvé la bonne formule pour rester en haut de la vague médiatique : sortir une connerie par jour, et pleurnicher le lendemain. Au début, on croyait qu’elle faisait ça pour remporter la campagne interne des écolos face à Machin, on a oublié son nom, qu’elle sortait connerie sur connerie pour exister, mais en fait non : elle y croyait. C’est ce qui la rend unique.
Invitée le 31 août 2022 par l’agent LGBT Yann Barthès, elle a pleurniché sur la souffrance des racisés et des personnes LGBT. On imagine qu’avec une personne LGBT de couleur, elle va pleurer des deux yeux en même temps.
On va voir que la majordome qui sourit tout le temps (une crampe des muscles de la mâchoire ?) est en fait totalement dénuée d’humour. C’est vrai que globalement, les Verts n’ont pas beaucoup d’humour : leur combat est si sérieux qu’il n’y a pas de place pour la moindre vanne.
Sardine n’est même pas capable d’accepter d’avoir un compte parodique : le Président en a plein, et il ne se plaint pas (il envoie juste les RG secouer un peu les cocotiers). Heureusement pour les gauchos, « l’extrême droite » est là pour justifier toutes les interdictions, toutes les intolérances, toutes les sorties tyranniques, et, en ce sens, Sardine réclame la fin de la liberté d’expression. Merde alors, nous qui croyions que la gauche c’était la liberté. Eh ben c’est le contraire, du moins dans la bouche à Sardine.
Yann : Vous avez un troll qui cartonne sur Twitter, le compte s’appelle Sardine Ruisseau, si je vous dis que ça me fait rigoler, est-ce que vous me répondez que je soutiens le harcèlement en ligne ?
Sardine : Oui. En tous les cas si vous likez et vous retweetez je vous dis ça, oui.
Yann : Pourquoi ?
Sardine : Ben parce que ce compte parodique a été fondé au moment où l’extrême droite a décidé de faire de moi une cible dans le débat politique...
« C’est du cyber-harcèlement… On peut très bien rire sans être humiliant… »
Sandrine Rousseau réagit au “compte Twitter parodique” « Sardine Ruisseau »#Quotidien pic.twitter.com/COUW1uVPs8
— Quotidien (@Qofficiel) August 31, 2022
Stop ! Quand on s’oppose à la dite extrême droite, on se pose en extrême gauchiste, et on est naturellement une cible pour l’ED, comme les gens d’ED sont des cibles pour l’EG, c’est le b-a-ba, le principe de l’adversité, et si on écoute Sardine, l’ED n’aurait plus le droit de cibler l’EG, mais l’EG pourra continuer à cibler l’ED (sinon elle n’a plus de justification d’existence).
Les féministes LGBT donnent tant d’importance à leur personne qu’elles refusent d’accepter les règles du jeu politique, qui est une boxe, voire du MMA, quand ça ne va pas dans leur sens. Quand ça leur plaît pas, elles disent que les règles sont pas bonnes.
Sauf que la politique consiste à cogner sur les faiblesses de l’adversaire, tout en protégeant les siennes. C’est vieux comme le monde, c’est la base du foot ou des échecs (on n’attaque pas une forteresse avec trois éclopés, mais une faille avec des forces spéciales), on attaque mais on ne se découvre pas, sinon on se fait contrer.
La Sardine, elle, agresse du matin au soir, mais n’accepte pas de se faire contrer. Elle devrait arrêter la politique, et faire, par exemple, du tricot.
Mais il n’est pas sûr qu’elle soit douée pour ça, car ce n’est pas si facile. Chez E&R, on ne se moque pas des petites mains, des femmes qui font des travaux manuels, comme on ne se moque pas des mecs qui bricolent.