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Éco-féministe, éco-pénible : Sardine Rousseau nous les brise avec l’urgence climatique

« On est à la fin d’une ère, la dissonance est de plus en plus grande, intenable, elle fragilise le système. Donnons le coup de genou qui le fera chuter. (...) La réconciliation et la construction de l’avenir dépendent de notre capacité à déconstruire ce système de valeurs patriarcale, capitaliste, productiviste et raciste »
Sandrine Rousseau

 

Si ça continue, on va finir par penser que la Rousseau est stipendiée par le pouvoir profond pour détourner, avec ses concepts écoféministes grotesques, l’attention des Français du chaos économico-social majeur dans lequel le pouvoir profond, lié aux forces mondialistes, les a plongés. Évidemment, la foldingue systémo-compatible a son explication, mais là, elle est allée très en profondeur la chercher, avec l’androcène.

 

C’est Le Figaro, pas très sardino-friendly, qui nous affranchit sur ce nouveau concept pondu par des intellectuelles – ne riez pas – écoféministes.

Dans un entretien à Libération, la députée EELV fait la promotion de sa trouvaille, qui résume en un seul et même mot l’ensemble des maux que le courant politique auquel elle se rattache entend combattre : « le terme permet de lier extractivisme, colonialisme, capitalisme et patriarcat », explique-t-elle. Selon Sandrine Rousseau, la crise contemporaine résulte ainsi d’un certain « archétype d’hommes » qui définit l’androcène : « prenons l’exemple d’Elon Musk, argumente-t-elle. Il a décidé de conquérir Mars, il s’approprie une technologie avec sa richesse et le concours de fonds publics issus de la recherche. Il se fiche complètement de son empreinte écologique, il est dans l’accaparement, la prédation du commun à des fins de profit privé. Cet archétype d’homme, entrepreneur et conquérant, est presque déifié alors qu’il faudrait le considérer parmi les plus grands écocidaires de tous les temps. »

Ainsi le lien entre patriarcat, colonisation, racisme et crise climatique tient selon elle dans une vision trop masculine de la séparation entre nature et culture. En effet, pour Sandrine Rousseau cette distinction « a servi à mettre du côté de la nature tout un tas de personnes. Or, seule la culture était noble, digne, intéressante. Les femmes, les noirs, les habitants et habitantes de pays colonisés ont tous été cantonnés à la nature. La nature quant à elle est devenue ressource, elle s’est transformée en argent, profit. On a perdu la vision de l’ensemble pour la vendre et l’acheter par parties. Les corps des dominés, eux, ont servi cette accumulation. »

Il y a un peu de marxisme dans le tas (profit, accumulation), mais aussi beaucoup de déconnisme, notamment dans les amalgames qui frappent l’homme (blanc), ce salaud qui a détruit la nature pour mieux vivre : patriarcat, colonisation, racisme et crise climatique. Ce qui est intéressant dans ce délire, c’est qu’il est systémo-compatible, ou plutôt, parce que le Système est en train de changer de peau, actuellement, greatreseto-compatible. Le barbarisme est affreux, mais on se comprend : la décroissance, ce concept autrefois de gauche, est devenu aussi bien l’objectif d’un Attali que d’une Rousseau, avec Macron au milieu, qui détruit à une vitesse hallucinante notre équilibre et notre indépendance économiques, pour nous livrer affaiblis aux forces du Marché (ou du Mal), pour qui énergie verte est l’euphémisme de paupérisation, voire dépopulation.

L’expression a fait l’objet l’an passé d’un numéro complet de la revue d’études militantes Nouvelles questions féministes (vol. 40, 2021) intitulé « Patriarcat, capitalisme et appropriation de la nature ». Les contributrices du numéro attribuent la maternité de l’expression à Myriam Bahaffou et Julie Gorecki, qui emploient le mot dans leur préface à un essai de Françoise d’Eaubonne, Le féminisme ou la mort (2020). « Si les écosystèmes sont détruits, si les réfugié·e·s climatiques abondent, si la sixième extinction de masse est avérée, ce n’est pas la faute d’une humanité indéterminée, mais bien celle d’un petit groupe de gouvernants et des sociétés patriarcales-capitalistes qui en découlent » peut-on lire dans ce texte.

Dans ce credo, on sent que c’est plus l’homme (blanc) que le Système (capitaliste) qui est visé. On dira qu’il s’agit d’un reliquat de marxisme chez les gauchistes. Sandrine, éco-anxieuse, oublie un peu que c’est à cause de sales découvreurs, généralement masculins et patriarcaux, qu’elle peut porter des lunettes, vivre dans un milieu agréable et probablement devenir député de la République, cette dernière étant elle encore une création masculine. Mais le jour où les gauchistes penseront...

« On a besoin d’un sursaut tel qu’on en voit en temps de guerre. L’impératif, c’est un plan massif de sortie du carbone. Toute notre énergie devrait être tournée vers ça. Le monde bascule, là, maintenant. Et nous sommes collectivement tétanisés comme le lapin dans les phares d’une voiture. Ce qu’on a vécu cet été n’est qu’un avant-goût. »

Sandrine Rousseau, entre délire et réalité

 

 

La Sardine, sur E&R :

 






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49 Commentaires

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  • #3018330

    C’est vraiment pénible de lire cette abrutie.

    Ce sont les hommes comme Musk, ingénieux, qui ont bati ce monde.
    Ce sont des hommes, plus généralement, qui ont tout simplement construit ce monde.
    Qui a construit les villes, les batiments ? A qui doit on les plus brillantes inventions ?
    A qui doit on les plus belles musiques, les plus beaux livres, les plus belles oeuvres ?
    Uniquement des hommes, les femmes n’ont pas construit ce monde.
    Cette imbécile,obsédée par le déconstruction de toutes choses, vivrait encore dans une grotte sans les hommes.

     

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  • #3018396

    Sur la vignette d’en haut,
    On pourrait même se demander si Sandrine ne s’appellerait pas Gérard ...

     

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  • oublie un peu que c’est à cause de sales découvreurs, généralement masculins et patriarcaux, qu’elle peut porter des lunettes, vivre dans un milieu agréable et probablement devenir député de la République, cette dernière étant elle encore une création masculine.




    Donc en fait vous êtes pour la corruption, vous lui dites qu’elle devrait la fermer avec ses grandes causes et ses principes parce qu’elle a un bon poste et un certain confort. Une vraie logique de salopards, je croyais qu’on luttait justement contre ça. Et vous ne pensez pas qu’elle échangerait mille fois son poste et ses lunettes contre une nature plus respectée ?

     

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    • Elle a une bonne gâche justement par le jeu de la corruption qui promeut dans ce pays de guignols corrompus et de technocrates parasitaires non plus le talent et l’intelligence mais la diversité et les minorités visibles via la parité ou la discrimination positive et oui elle devrait la fermer à jamais vu qu’elle n’a pas le niveau...
      C’est bien beau l’idéologie et les grands principes,mais à condition d’avoir une pensée vertébrée,une certaine profondeur et être capable d’assumer une rhétorique qui ressemble à autre chose que celle d’une ado frustrée et naïve de quinze ans dont toute l’idéologie politique est contredite non seulelment par son propre vécu maos par la nature elle-même...
      Qu’elle commence par lire Marx,Voltaire,Proudhon ou même son homonyme,qui même si son idéologie jacobine franc-maçonne et internationaliste avant l’heure fit beaucoup.de mal à la France et nous mena à la catastrophe de 1789,savait lui au moins parler et écrire...

       
  • Très souvent les écologistes sont des individus improductifs et parasites ...

     

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  • L’optimum climatique médiéval, parfois appelé réchauffement climatique de l’an mille ou embellie de l’an mille, est une période de climat inhabituellement chaud localisé sur les régions de l’Atlantique nord et ayant duré du xe au xive siècle approximativement.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Optim...

     

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  • Quand on est une personne qui vit des et par les médias, c’est en septembre (comme la chanson de Bécaud...) qu’il faut sortir une grosse connerie qui sera reprise par toute la presse, ce qui vous garantie une pub de rentrée des plus efficace...Elle, elle a prit de l’avance sur ses copains , elle l’a fait fin aout...

     

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  • Quand elle était plus jeune et peut être encore maintenant, elle devait pas être longue à se faire réchauffer la planète, la Rousseau.

     

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  • #3018883

    Mais quel boulet, misère c’est pas possible... Madame Rousseau, si la connerie cessait d’être remboursée par les assurances sociales, vous serez bien vite sur la paille !
    (en hommage à Bebel et Audiard)

     

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  • Voici avec quoi cette grande ecofeminine se maquille :
    "Ces ingrédients d’origine animale qui se cachent dans vos cosmétiques
    Le pigment rouge carmin [INCI : Carmin ou CI75470] est obtenu en broyant des cochenilles dans des élevages spécialisés
    La glycérine [INCI : glycerin] = elle pourrait être d’origine végétale, mais méfiance, le plus souvent il s’agit de graisses animales, d’origine bovine ou porcine, moins chères que les végétales.
    Le collagène et l’élastine [INCI : collagen, elastin et autres variantes] = certes, il existe des collagènes végétaux issus du protéines de levure. Mais le plus souvent, on extrait ces protéines de carcasses d’animaux d’abattoir (origine porcine souvent) ou plus rarement de poissons.
    Le chitosan [INCI : chitosan] = cet agent épaississant est extrait de la carapace des crustacés, c’est un rebut de l’industrie alimentaire.
    La lanoline [INCI : lanolin et autres variantes] = cette « cire » naturelle est une forme de sébum qui protège les laines des moutons et des brebis.
    L’allantoïne [INCI : allantoin] est un extrait de la bave d’escargot, son équivalent végétal est moins commun.
    Le squalane ou squalène [INCI : squalene] est un agent hydratant est issu du foie de requin, son utilisation contribue donc à la surpêche. liste non exhaustive

     

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  • Vivement la guerre.

     

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