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Samedi Saint à Jérusalem : répression contre les chrétiens

Le fameux judéo-christianisme !

Le 19 avril 2025, à l’occasion du Samedi Saint, les chrétiens de Jérusalem et de Cisjordanie ont été confrontés à d’importantes restrictions d’accès à l’Église du Saint-Sépulcre, un lieu saint central pour le christianisme. Les autorités israéliennes ont limité l’entrée à seulement 6 000 fidèles sur les 50 000 chrétiens estimés en Cisjordanie, imposant des permis stricts et des contrôles rigoureux aux checkpoints.

 

Ces mesures, justifiées par des préoccupations de sécurité dans un contexte de tensions régionales, ont empêché de nombreux pèlerins, notamment les jeunes, de participer à la cérémonie du Feu Sacré et aux offices traditionnels. Des témoignages rapportent des scènes de frustration, marquées par des altercations avec les forces de l’ordre aux abords de l’église.

 

 

Parallèlement, des informations font état d’une liberté accordée à des milliers de colons israéliens pour accomplir des rites religieux dans divers lieux de Jérusalem, y compris à proximité de sites sensibles comme la mosquée Al-Aqsa. Cette disparité de traitement a suscité de vives critiques, certains dénonçant une politique discriminatoire à l’encontre des communautés chrétiennes et musulmanes.

Les restrictions imposées aux chrétiens s’inscrivent dans une série d’incidents similaires, comme ceux observés lors du dimanche des Rameaux, renforçant le sentiment d’une marginalisation croissante.

 

 

Les célébrations du Samedi Saint se sont déroulées dans une atmosphère lourde, avec des offices réduits au strict minimum. Les responsables chrétiens, dont le patriarche latin Mgr Pierbattista Pizzaballa et le patriarche grec orthodoxe Théophile III, ont présidé des cérémonies en présence d’un nombre limité de fidèles, principalement des résidents de Jérusalem.

Les églises ont annulé les parades festives, se concentrant sur des prières pour la paix en solidarité avec les victimes du conflit à Gaza. Des leaders religieux, comme le père Ibrahim Faltas, ont dénoncé ces restrictions comme une atteinte à la liberté de culte, appelant à une intervention internationale pour garantir un accès équitable aux lieux saints.

Ces événements soulignent les défis persistants auxquels sont confrontées les chrétiens et les musulmans à Jérusalem, dans un contexte de génocide ouvert et autorisé. Les autorités israéliennes maintiennent que ces mesures sont nécessaires pour assurer la sécurité face aux violences régionales, cette même violence dont ils font montre depuis 1947.

Alors que la communauté chrétienne prépare la fête de Pâques, des appels au dialogue se multiplient, portés par des figures comme le pape François, pour restaurer un climat de respect mutuel dans une ville au carrefour des tensions géopolitiques et spirituelles. Pour notre part, on cherche encore les traces du fameux judéo-christianisme dont l’extrême droite nous rebat les oreilles.

 

Dernière victime du génocide en cours

 






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