Toute l’histoire de l’univers démontre le contraire
La nostalgie - ou plutôt, la mélancolie - est TYPIQUEMENT MASCULINE. Je dirais même que ya rien de plus éloigné de la féminité que cette souffrance taiseuse, profonde, éminemment virile à surmonter. C’est tellement inscrit sur le chromosome Y, que c’est certainement un des trucs que comprennent le moins les femmes, limite repoussoir. Et je peux vous assurer que ce qui fait couler l’homme à pic dans la clochardise (là où la plupart des femmes se relèvent), c’est l’abandon dans la mélancolie.
Le plus simple : prenez la caste de l’homme a priori la moins fleur bleue, la moins happée par le sentiment : Le soldat. C’est quoi le sentiment du vieux soldat ? son besoin de toujours retourner à la camaraderie de souvenirs, et pourtant, des souvenirs qui devraient le tenir en horreur, en cauchemard.. et ben non, coute que coute, il arrive à t’en faire un plaisir, un truc encore chaud qui descend doucement dans l’âme. Tellement c’est plus fort que lui...savoir qu’il a été vivant face à la mort. Et se le rappeler, toujours..
Bref, à côté de ça, la femme semble presque un robot, ou un chat qui retomberait toujours sur ses pattes, maline, finaude, rétive justement à ce sentiment qui pourrait la faire couler, elle et sa marmaille, alors non, l’instinct de conservation est le plus fort. Elle fuira au contraire l’homme mélancolique, arrêté, figé, elle ira à l’homme qui lui promet le plus de vie, d’ici et maintenant, de présent riche et nourri. Le loser mélancolique, très peu pour elle.
Otti Weinnger c’est vraiment aussi nul et à côté de la plaque ? Ou c’est vous qui déformez ?