L’armée russe accuse Londres d’être impliqué dans le sabotage de Nord Stream 1&2
L’armée russe a accusé samedi Londres d’être impliqué dans les explosions ayant provoqué des fuites en septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. Le ministère de la Défense britannique dément, et accuse la Russie de vouloir « détourner l’attention ».
« Des représentants d’une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la fourniture et à la mise en œuvre de l’acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
La Russie s’est plainte à plusieurs reprises de ne pas avoir été intégrée à l’enquête internationale sur ces fuites sur Nord Stream survenues après un sabotage présumé.
« Pour détourner l’attention de leur gestion désastreuse de l’invasion illégale de l’Ukraine, le ministère russe de la Défense a recours au colportage de fausses allégations d’une ampleur épique », a tweeté le ministère de la Défense britannique.
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Exportations de céréales : Moscou se retire de l’accord après l’attaque de drones en Crimée, et accuse Londres d’être impliqué
Les autorités russes ont annoncé samedi 29 octobre la suspension de leur participation à l’accord assurant la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes, vitales pour l’approvisionnement alimentaire des pays pauvres, après l’attaque de drones qui a visé dans la matinée des navires russes en Crimée.
« Compte tenu de l’acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d’experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en œuvre de l’accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens », a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram.
L’accord céréalier, conclu en juillet sous égide de l’ONU et de la Turquie, avait permis l’exportation de plusieurs millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens depuis le début du conflit en février. Ce blocage avait provoqué une flambée des prix alimentaires, faisant craindre des famines.
Le président russe Vladimir Poutine a multiplié les critiques envers cet accord ces dernières semaines, soulignant que les exportations de la Russie, autre producteur céréalier majeur, souffraient à cause des sanctions. Moscou a justifié cette suspension par une attaque de drones massive qui a visé samedi matin des navires militaires et civils de la flotte russe de la mer Noire stationnés dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée.
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