Connaissez-vous le SPCJ ? Il s’agit du Service de Protection de la Communauté Juive de France. Moins connue que le BETAR ou la LDJ, cette officine sioniste mérite qu’on s’y intéresse un peu plus.
Le SPCJ se donne pour vocation la protection de l’ensemble de la communauté juive, et assure la protection des offices dans les synagogues les jours de shabbat, précisant sur son site internet être l’unique organe officiel de la communauté dans le domaine de la sécurité. Nous avons ainsi, avec cette officine, une communauté religieuse qui s’est dotée de sa propre milice de protection. Rassurez-vous, tout cela est fait dans la plus grande légalité, car en coopération totale avec les pouvoirs publics (ministère de l’Intérieur et préfectures)…
Nous avons là un exemple de plus de l’implication de l’État français, laïc, dans une organisation notoirement sioniste, qui se donne elle-même pour mission la protection de l’ensemble d’une communauté. Qu’arriverait-il si chaque communauté, religieuse ou autre, se dotait d’un tel organisme ? Nous irions vers la « communautarisation » totale de la France, avec tous les risques que cela entraînerait.
Le SPCJ recense également les différents actes dits antisémites. Le lobby sioniste s’est en effet donné le droit exclusif de déterminer si un acte est antisémite ou pas, et s’il y a racisme envers la communauté juive. On connaît l’utilisation permanente que les sionistes font de « l’antisémitisme ». Par contre, lorsque Saïd Bourarach décède suite à une agression dont « le principal suspect affiche un sionisme virulent » (Libération, 10/05/2010), il est tout de suite décidé qu’il n’y a là aucun racisme, et l’affaire est rapidement étouffée dans les médias. Le SPCJ recoupe ses informations avec les pouvoirs publics, au travers de contacts réguliers avec le ministère de l’Intérieur.
Pour compléter la présentation de cette officine, nous apprenons, toujours sur leur site, que le SPCJ est issu d’une volonté commune du CRIF, du Fonds Social Juif Unifié, et des Consistoires : toutes des organisations sionistes dont le soutien total à Israël et à sa politique est connu. Enfin, le Président du SPCJ est Eric de Rothschild.
Il s’agit donc en réalité d’une « police communautaire » sioniste, qui agit en parallèle aux services officiels de la République, mais en totale collaboration avec ces derniers ! Moins connu car moins voyant que le BETAR ou la LDJ – qui eux sont les gros bras du sionisme – le SPCJ demeure malgré tout une police sioniste agissant sur le territoire national, en collaboration étroite avec l’administration française.
Nous reviendrons ultérieurement sur le SPCJ, en nous demandant pourquoi il est demeuré jusqu’à présent beaucoup moins connu que d’autres officines sionistes, alors qu’il existe depuis 1980.