Le porte-parole de la coalition conduite par le régime saoudien, le général Ahmed al-Assiri, a annoncé hier soir la fin de sa campagne de bombardement du territoire yéménite, entamée le 26 mars.
Pour Riyad, la « menace houthiste » n’est plus d’actualité : les frappes aériennes sont parvenues « avec succès à éliminer les menaces à la sécurité de l’Arabie saoudite et aux pays voisins » en procédant à la « destruction d’armes lourdes et de missiles balistiques qui avaient été saisis par la milice houthiste et les forces de (l’ex-président du Yémen) Ali Abdallah Saleh dans des bases et camps de l’armée ».
L’opération Tempête décisive va céder sa place à l’opération « Restaurer l’espoir » (cette dénomination, « Restore Hope », avait déjà été utilisée par les États-Unis pour nommer les actions entreprises en 1992 et 1993 en Somalie et qui se soldèrent par un échec et le départ de leurs troupes).
Des frappes aériennes sont susceptibles d’intervenir à nouveau, dans le cas où des mouvements de troupes houthistes seraient constatés. Le blocus maritime reste en place. La coalition arabe souhaite désormais remettre en selle le président Abd Rabbo Mansour Hadi et son gouvernement, réfugiés à Riyad dans le cadre d’un « processus politique ».
On ignore pour l’instant le rôle assigné à la Garde nationale saoudienne, forte de 100 000 hommes, qui a été mobilisée hier.