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Gagner du temps sur la progression du variant indien en continuant de vacciner à tour de bras avant de rouvrir l’économie. Boris Johnson préfère jouer la prudence : il a annoncé ce lundi un report au 19 juillet de la dernière étape du déconfinement anglais, initialement prévue pour le 21 juin . Au grand dam de nombreuses entreprises britanniques, en particulier dans le secteur de l’hôtellerie-restauration qui comptait sur l’été pour compenser les pertes de l’année.
Grâce au succès d’une campagne de vaccination lancée dès le début du mois de décembre , 41,7 millions de personnes, soit 62,4 % de la population totale et près de 79 % de la population adulte, ont reçu une première dose de vaccin. Et 30 millions soit 57 % de la population adulte en ont même reçu deux. Mais cela n’a pas empêché le nombre de nouveaux cas quotidiens de s’envoler ces derniers jours, à 7 742 lundi, en hausse de 45,5 % en une semaine. Les contaminations touchent au premier chef les jeunes et les personnes non vaccinées. Le nombre d’hospitalisations reste donc sous contrôle, au nombre de 1 089 soit 15 % de plus qu’il y a une semaine. Et le nombre de décès reste faible, au nombre de 3 lundi.
Mais alors que le variant indien – 60 % plus contagieux que le variant anglais - est devenu dominant outre-Manche, le délai est trop juste pour que la population soit bien protégée en cas de réouverture dès la semaine prochaine, ont jugé les deux conseillers scientifiques et les quatre principaux ministres du gouvernement. Boris Johnson lui-même avait préparé le terrain en jugeant dès samedi la situation « très préoccupante » et en rappelant qu’en matière de déconfinement, il préférait avancer avec prudence que d’avoir à revenir en arrière. Il a promis lundi de réexaminer la situation dans 15 jours et d’achever le déconfinement si elle s’était améliorée.
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La terrible situation sanitaire au Royaume-Uni :