@ Viktor von berg
Restez poli, si vous pouvez.
Je n’ai pas mentionné le poids des institutions dites européennes, pour faire court, car d’autres en ont très bien parlé, mais j’ai pointé du doigt l’écrasante responsabilité de l’Etat français, et même de la France comme personne morale et historique, dans la domestication de ses citoyens et leur réduction présente à pas grand chose. Ce qui arrive à ce peuple n’est pas la faute des autres mais d’abord, avant tout, le fait d’une logique administrative qui était en place bien longtemps avant qu’on ne pense même à parler d’Union européenne (et par voie de conséquence, de Frexit). L’Etat français, tel qu’il est, aurait tous les moyens de tourner les contraintes institutionnelles, mais ne le fait pas.
Si la France est l’Etat le plus perméable à la subversion mondialiste, c’est bien parce qu’elle en fut la matrice idéologique. "Tout homme a deux patries, la sienne et la France" disait-on jadis. Puis, quand la grande nation se fut ratatinée, on proclama "Tout homme a deux patries, la sienne et l’URSS". on ne peut pas être et avoir été. L’universalisme et l’étatisme français se payent. La France, ne l’oublions pas, fut l’un des modèles de l’URSS. Quant à accuser les institutions dites européennes de tous les maux, c’est rejeter sur autrui l’incapacité qui est celle des Français eux-mêmes, atavique et irrémédiable, malgré de courageux sursauts. Vivement le frexit, que notre pays se trouve enfin placé devant sa vérité.
Répondre à ce message