Dans l’affaire des Barbouzes de la DGSE, l’un des suspects a fait d’étonnantes révélations à la juge, le 2 mars, qui pourraient impliquer un homme politique français.
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Le 2 mars dernier, ce spécialiste de la sécurité privée, féru d’arts martiaux, a été entendu pendant plus de cinq heures. Sébastien L. explique avoir été mis en contact avec un ancien commandant de police à la direction centrale du renseignement intérieur (DGSI depuis 2014), Daniel B., qui lui a proposé de devenir « une source », « un informateur du renseignement intérieur ». Sauf que cet homme était à la retraite depuis trois ans. Croyant être au service de son pays, Sébastien L. va alors exécuter les tâches qui lui sont attribuées.
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« Après ce 1er janvier 2016, [Daniel B.] va m’amener véritablement à ce qu’on appelle les opérations hors cadre, les agressions, présentées comme des intimidations (…) et le recueil de données, en réalité il s’agit de vol de données. Ça monte progressivement et petit à petit on en arrive aux opérations HOMO (NDLR : pour homicides) présentées comme tel par [Daniel B.] (…) il m’a expliqué que c’était des opérations de neutralisation de personnes au nom de l’État français et du service de la DGSI », relate le jeune homme. (Le Parisien)
Mais le plus surprenant demeure ses confessions faites en toute fin d’interrogatoire. Sébastien L. aurait confié à la juge qu’un contrat aurait été commandité par un homme politique national. Un militaire de la DGSE, impliqué dans ce réseau, lui aurait raconté avoir été chargé par le politicien de tuer un autre élu, contre 50.000 euros.
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