« Vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs de 2002 à 2005, il est gouverneur de la Banque d’Italie de 2006 à 2011, puis président de la Banque centrale européenne de 2011 à 2019. » (Wikipédia)
Avec le banquier Mario Draghi à sa tête, et après l’épisode populiste Di Maio–Salvini, l’Italie a retrouvé le chemin de l’agenda mondialiste.
Ce reconfinement brutal en est le symbole. Nul doute que l’avènement du Grand Reset en sera accéléré chez nos voisins.
France 24 ose présenter Draghi comme le sauveur de l’Italie, voire de l’Europe.
« Surnommé "Super Mario" pour son rôle dans la crise de la dette de la zone euro en 2012, Mario Draghi est très apprécié au sein des institutions européennes. »
Réuni en Conseil des ministres le matin du 12 mars, le gouvernement italien a annoncé le retour du confinement dans le pays dès le 15 mars.
L’Italie est déjà divisée selon un classement suivant un code couleur. Dans les zones rouges, écoles, collèges, lycées et universités, mais aussi bars et restaurants (à l’exception de la vente à emporter) sont fermés. Les déplacements y sont limités aux impératifs de travail, à l’achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé.
Les régions méridionales de la Campanie, la Basilicate et le Molise, sont pour l’instant classées en rouge, mais nombre d’autres régions du pays vont les rejoindre.
Les zones les plus peuplées de la péninsule, notamment la Lombardie, poumon économique du pays, et le Latium, région de la capitale Rome, seront classées en rouge (risque élevé), entraînant la fermeture des écoles, ainsi que des bars et restaurants. Les déplacements seront limités aux impératifs de travail, à l’achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé.
Outre le Latium et la Lombardie, passeront également en rouge l’Emilie-Romagne (région de Bologne), le Piémont (Turin), la Vénétie (Venise), le Frioul-Vénétie julienne, le Trentin, les Marches (nord) et les Pouilles (talon de la botte au sud).
Selon les chiffres officiels, l’Italie a passé cette semaine la barre des 100 000 morts dus à la pandémie de Covid-19. Le pays enregistre par ailleurs une forte hausse des contaminations et des décès. Le 11 mars, les autorités ont ainsi fait état de 26 000 nouveaux cas et 373 morts en 24 heures.
La vaccination marque le pas
Les autorités italiennes ont lancé leur plan de vaccination sur les chapeaux de roues fin décembre, mais les livraisons se sont depuis considérablement ralenties et seulement 1,8 million de personnes – sur une population de 60 millions – avaient reçu deux doses de vaccin en date du 12 mars.
La suspension d’un lot du vaccin d’AstraZeneca, sur fond de doutes quant au développement de caillots sanguins par des personnes vaccinées, est venue s’ajouter au problème. De nouvelles restrictions sévères à l’échelle nationale seraient un nouveau coup dur pour la troisième économie de la zone euro, plongée dans une grave récession par le confinement en 2020.