Les électeurs ont voté à 53,3 % en faveur du maintien de l’archipel dans le giron de la France. Le président Emmanuel Macron a réagi en témoignant de sa « reconnaissance ».
Le non à l’indépendance arrive de justesse en tête du référendum organisé en Nouvelle-Calédonie, dimanche 4 octobre, selon les résultats provisoires communiqués par le Haut-Commissariat sur la base de l’intégralité des bureaux de vote. Le non récolte 53,26 % des voix face au oui (46,74 %). Au-delà de son verdict, ce scrutin est également marqué par une forte participation, qui s’élève à 85,64 %.
Près de 181 000 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853, étaient appelés aux urnes pour dire s’ils souhaitaient ou non « que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ».
Un premier scrutin organisé le 4 novembre 2018 dans le cadre des accords de Nouméa (1998) avait vu les pro-Français l’emporter par 56,7 % des voix. L’écart entre les deux camps s’est donc sensiblement resserré en deux ans, et il n’est désormais que de 9 965 voix, précise-t-on au ministère des outre-mer. Un troisième scrutin resterait théoriquement encore possible d’ici à 2022.
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