« Navaz Mouhamadaly, adjoint aux transports et aux mobilités durables à Sarcelles a relayé le 23 décembre une publication qui a provoqué un tollé sur le réseau social et l’ire de l’opposition municipale. »

Quand Le Parisien parle d’un « tollé » sur le réseau social, il faut comprendre la demi-douzaine de messages habituels des trolls relayeurs sionistes.

L’humour sur les juifs n’est pas interdit par la loi, mais tout est fait pour le rendre compliqué, dangereux, cher. Il faut donc être riche pour pouvoir se moquer des juifs. Les chrétiens et musulmans qui ne sont pas riches pourront à l’avenir faire des vannes sur les juifs, mais en acceptant d’aller en prison ensuite.

L’humour « juif » est devenu un luxe. Sinon il reste l’humour anti-asiatique, facile et pas cher. Mais qui n’est pas très drôle, une fois qu’on a imité l’accent du serveur du restaurant chinois.

« Cette caricature me vaut aujourd’hui des accusations de racisme et d’antisémitisme, ce qui est un comble pour moi, tant de fois victime du racisme anti asiatique » (Navaz Mouhamadaly)

« L’affaire est remontée [1] jusqu’au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme » (Le Parisien)

Heureusement, Pupponi, connu pour sa droiture, qui parle de « gravité des propos », ça donne envie de rire. Comme la demande de sanctions de la part du sioniste Ghozlan qui pond un communiqué à chaque fois qu’un coreligionnaire trébuche, et qui se prend pour le juge suprême de la République.

La « blague » est au moins maladroite, si ce n’est de mauvais de goût voire complètement déplacée. Navaz Mouhamadaly, conseiller municipal de la majorité à Sarcelles, se fait épingler depuis plusieurs jours pour une publication que l’opposition juge « à relent raciste et antisémite ».

Sur sa page Facebook, le 23 décembre, l’élu a relayé un montage avec une photo du personnage de jeu vidéo Mario, où il écrit :

« Stop au Racisme. Devenez comme Mario, un Italien, créé par les Japonais, qui parle anglais, qui ressemble à un Mexicain, qui court comme un Congolais, qui saute comme un Jamaïcain, et qui récolte des pièces comme un Juif ».

Nauséabonde, la publication peut difficilement verser davantage dans les préjugés. Au vu du tollé provoqué, dans une ville où cohabitent des dizaines de nationalités et où la communauté juive est importante, Navaz Mouhamadaly a supprimé la publication.

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Ces excuses ne semblent pas suffire à l’opposition. Le groupe « Pour que vive Sarcelles », emmené par le député (MoDem) François Pupponi, réclame la démission du conseiller municipal. « Vu la gravité des propos qu’ils ont partagés, ces élus devraient avoir l’élégance de rendre leur écharpe tricolore. S’ils ne le font pas, le maire doit leur retirer leur délégation », somme-t-il.

L’affaire est même remontée jusqu’au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme. Son président, Sammy Ghozlan, dit avoir – dans un communiqué – pris attache avec le maire et le préfet pour « qu’ils prennent des mesures qu’ils estiment les plus appropriées ».

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