Egalité et Réconciliation
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Rebelles ou exclus : enquête sur ces Américains qui vivent en dehors du système

Aux États-Unis, on les appelle les off the grid, en français « les débranchés », parce qu’ils ont un jour décidé de se passer d’électricité et de tourner le dos au système pour vivre autrement.

Des hommes, des femmes, des familles entières même : ils seraient près d’un million à avoir renoncé à l’american way of life, le traditionnel mode de vie américain.

Voir aussi, sur E&R :

Rebondir sur le sujet avec Kontre Kulture :

S’équiper efficacement avant de rompre avec la vie moderne,
avec notre partenaire Prenons le Maquis !

 






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53 Commentaires

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  • Le type qui vit dans sa cabane avec sa femme, est sensé apprendre au jeune comment se débrouiller en nature. Mais ils vont faire les poubelles !! c’est n’importe quoi !! 10 ans qui vit dans sa forêt et il n’a toujours pas de potager, ni de poules, ni de lapins... C’est pourtant la base de l’autonomie, l’alimentation, sans potager t’es un galérien.

    Puis il y a les autres qui se prennent pour Géronimo, pourquoi construire un sac tout pourri, pourquoi refuser de s’équiper correctement avec un sac de randonnée, une tente, et un briquet pour le feu ? On peut refuser la société moderne qui est abjecte sans pour autant se privé de la qualité du matériel moderne, pas besoin de vivre comme Robinson pour sortir du système !! 7500 euro en plus !! Qu’est ce que tu payes ? les petites formations de tannage et de chasse ? il suffit de s’entrainer et apprendre par soi-même, que ce soit la cueillette ou la chasse c’est de l’expérience avant tout, ne suffit pas de payer pour savoir chasser.

    Conclusion, soit ils ont volontairement choisi des tarés pour leur reportage, soit ils n’existent plus de personne aux USA capable de vivre en pleine nature, ils peuvent survivre mais pas vivre. Seulement je n’y crois pas 1 seconde, il doit bien y avoir des types qui s’en sortent très bien mais on ne les verra pas à la télé...

     

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    • Moi il y a une émission que j’aime bien, c’est sur RMC découverte. Je ne me rappelle plus le nom mais c’est sur les chasseurs d’alligators.
      Ca se passe en louisiane dans les bayous.
      Ces gars là savent vivre dans la nature et profiter de ses ressources. Et c’est un mode de vie ancestral.
      Ce sont des cajuns, descendants de français, c’est peut être pour ça, héhé.

      Et rien à voir avec les illuminés du reportage. Mais après ils n’ont pas la prétention d’être "off the grid", même s’ils passent une bonne partie de leur vie dans cette situation.

      Pour e reportage ça m’a fait halluciner aussi, genre quand ils se crament tous les cheuveux ! Aussi au bout de 3 mois de galère à ramper dans la boue en faisant des cris d’animaux, ils apprennent à vider un animal. Ils ne sont pas très efficaces !

       
    • En même temps aller faire un stage en forêt avec tout le matos, ça s’apparenterait plus à du camping qu’un retour à la terre.
      Et ce il y a pire de ce prendre pour Géronimo, comme par exemple ce prendre pour Booba, Hitler, Madonna, Benzema, ou que sais je, un personnage de Manga.

      Pour le mec en forêt, j’ai été surpris de ne pas voir poules, permaculture et autre ressources alimentaire de se type à proximité du campement. Mais il faut lui reconnaître tout de même la forge, ce qui n’est pas rien. C’est pas superman non plus, il peut très bien ne pas aimer faire certaines chose. Après il demande 30 € par mois, c’est pas vraiment un stage non plus. Si les magasins et leurs poubelles venaient à disparaître, il s’adapterait assez vite je pense, mais en attendant elles sont là et elles sont pleines, pourquoi s’en priver après tout. Toujours est il, si demain, le ciel nous tombe sur la tête, il aura une certaine avance sur beaucoup d’entre nous.

       
  • OUAIH bon, est ce que pour se couper du système, il faut aller en famille à "camping partouze" avec ses enfants ! cela me fait penser à la gay-pride version hétéro. Ensuite ben s’il faut bouffer de la viande crue où manger des biches et être crade pour faire genre, je suis anti-système et surtout faire des INCANTATIONS, ce qui est du pure satanisme ! Moi je dis, je sais me débrouiller autrement. BIEN TENTER LES FRANC-MACS, je vous ai reconnu, là, c’était facile, quand c’est crade, débile et que ça sent mauvais, c’est bon ! c’est signé !

     

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  • Attention, rien à voir avec le "survivalisme" à la E&R (genre, après le merdier on fait quoi ?). Là, ce sont des gens qui ont baissé les bras, qui "fuient" en essayant de se donner bonne conscience. Des SDF nouvelle formule ou des babas typiquement "amer----- loques"... ’Feraient mieux de s’organiser pour éradiquer ceux qui les ont mis dehors de chez eux. Ce n’est pas du survivalisme, c’est de la soumission. J’espère que dans mon pays (La France, s’il est besoin de préciser), avant d’en arriver là, on aura "démonté" les merdes à l’origine de cet "état". Bref, vivre dans les bois, d’accord, mais après que les "responsables" soient dans une situation "encore pire".

     

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  • ça fait penser aux news du mois de novembre en france qui chaques années vous balancent le rituel du "ils dorment sous de cartons" , aux 1er froids qui arrivent .
    maniére de dire voila ce qui t’attend si tu sort du "grid".
    j’epére qu’il y a autre chose dans le style "off the grid" car cela dépeint un aspect plutot triste et deséspéré des voies alternatives.

    l’intro avec (12 000 sur 3OO millions d’americains) des punk à chiens u.s. est pas du tout "engageante" , car si la propositon c’est défonce toi la gueule pour tout oublier , c’est plutot no futur.

    je préfére les "off the grid" à la pierre rabhi , au moins il y a du fond et de la forme en adéquation , avec en + un exemple de haute qualitées humaines.
    dans le reportage il y a quelques cas touchants (la famille qui doit évacuer son foyer et qui tente de réaliser un réve ...)

     

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  • #933335

    a comprendre dans ce reportage : " si vous quitté la société de consommation , voila comment vous finirez" .
    Sans déconner, ces gens ont autant la loose que BFM TV.

     

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  • Ce reportage est sans doute orienté pour rendre rédhibitoire ce type d’expérience aux citadins sédentarisés (la majorité de la population en occident), surtout les premières minutes, mais certains ici semblent penser que s’ils décident un jour de vivre "into the wild" ils trouveront une agence immobilière dans la première forêt venue... Ça ne marche pas comme ça, vous n’aurez pas tout de suite votre puît, vos panneaux solaires, votre potager et votre chalet en bois tout beau, à moins d’être riche, ou d’avoir vos économies de plusieurs années d’esclavage salarial mais tout le monde ne l’est pas, surtout les jeunes générations. Vivre dans la forêt ou dans la montagne, oui c’est "sale", il y a de la boue quand il pleut, surprenant...

    La différence notable c’est qu’ici les survivalist-friendly veulent bien se détacher du confort de la société de consommation, mais pas du confort de la vie sédentaire, tandis que certains individus (comme ceux dans ce reportage) cherchent plutôt une expérience de type nomadisme, à jamais détestable pour l’esprit sédentaire, c’est un atavisme dont on ne sortira jamais. Ces deux modes de vie sont très différents . Pour le discours normatif occidental, Le nomade est vu comme le fainéant, prédateur et sauvage, par rapport au sédentaire, vaillant, travailleur et civilisé. C’est amusant parce que lorsque l’ont montre des citadins sédentaires à la campagne bénéficiant d’un certain confort, on trouve encore des commentaires les taxant de "petits bourgeois" : entre le petit bourgeois et le clodo hippi l’idéal ne semble exister qu’en fantasme chez certains, comme quoi la réconciliation sur ce terrain n’est pas pour demain non plus.

    Le type qui vit dans les bois et fait les poubelles au supermarché, ce qui choque ici, est au contraire très réaliste, il ne va pas se priver de quelque chose qui existe et qui est gaspillé à coté de chez lui, c’est une forme de prédation nomade "soft" mais qui peut se légitimer moralement parlant. Il en sait plus niveau "survie" que la plupart de ceux qui s’expriment ici, sans doute sans expérience du terrain, mais pour ceux qui ont un peu tâté il suffit de voir ce qu’il fait avec sa forge dans les bois pour savoir qu’il est arrivé à un niveau assez balaise. Il a le mérite de partager ce qu’il sait. Il faut manquer d’expérience pour croire qu’un type comme ça n’a pas un potager quelque part, et naïf pour ne pas comprendre pourquoi il n’a pas forcément envie de le montrer à la télé

     

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    • Félicitations pour votre commentaire fort sensé et plein de compassion !

      Il est vrai qu’il est facile de trouver faute, lacune, maladresse, manque de débrouillardise et de savoir-faire chez ces gens qui sont forcés hors du Système, ainsi que dans leurs manières de confronter leur nouvelle situation, mais la vie empirique de personnes qui ont toujours été dépendantes de tout un ensemble de systèmes complexes (logement, travail salarial, argent, voiture, eau et électricité, etc.) et qui soudain sont éjectées hors de ces systèmes et doivent se débrouiller tant bien que mal, est autrement ardue, pénible et douloureuse.

      Ce documentaire, malgré les nombreux défauts qu’on peut y déceler, reste néanmoins fort troublant et nous concerne tous. En fait, il devrait motiver ceux qui sont capables de faire des documentaires et qui ont une conscience de l’état de fragilité extrême dans lequel nos sociétés industrielles se trouvent à notre époque à faire mieux et plus en profondeur.

      Le phénomène de paupérisation grandissante aux Etats-Unis nous montre-t-il notre propre avenir ?

       
  • Je lis pas mal de critiques dans vos comms.

    Ok, y a des trucs nazes comme le festival (qui fait un peu ravers en plus dégénérés), ou ceux qui se peignent la face pour vivre comme des bêtes.
    Mais en cas de dégradation rapide et conséquente du niveau de vie, y aura pas que des prix nobel survivalistes (pas du tout même). Tout le monde n’a pas encore la chance d’être encore connecté avec le terroir ou d’être un millionnaire genevois globe trotteur international repentis au bon moment, alors on voit des trucs bizarres mais j’aimerais vous y voir...

    Ce pays à des avantages et des inconvénients :
    parmis les - :
    * plus trop de traditions paysannes enracinées comme en France
    * pays par excellence de l’hybris de l’inégalité ou l’enfer peut côtoyer le "paradis" sans trop de heurt

    par les + :
    * un milieu naturel exceptionnel, sans promiscuité et assez préservé
    * pays pas trop sécularisé, ce qui fait qu’ils restent encore un peu sauvage avec leur flingues, puis ils n’ont pas trop toutes ces lois normes & autre conneries qui nous accable en France.

    Je me suis fait un bilan, qui est en accord avec la situation de beaucoup ici, je pense qu’il convient de "cultiver son jardin" pour que le off éventuel soit pas trop brutal et si y a bascule y aller, mais la on a pas encore trop souffert mais avec Hollande tout est possible puis ça sent :)

     

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  • Dissolution de M6 ?
    Là, il y a à boire et à manger dans ce reportage... et en particulier drogues, alcools et autres matières fécales en tous genres.
    Il y a le côté "instinct de survie", retour à la nature (poussé à l’extrême), etc. mais aussi une satanée dépravation. Bref, du blougui boulga, histoire de semer la confusion.
    Et surtout, pas d’alternatives moins "violentes" qui mettraient en avant un autre modèle de société viable pour, justement, une société.
    Ici, soit ce sont de mini groupes complètement coupés du monde, soit une masse des hippies new gen qui ne construisent rien et ne font rien d’autres que de consommer tout ce qui "interdit".
    Enfin, deux poids deux mesures comme on dit : E&R pas bien ; M6 bien.

     

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  • Moi ce que je retiens de ce reportage ce sont ces familles expulsées de chez eux , à la rue , obligé de dormir dans leur voiture.
    La misère ambiante de ces familles issues de la classe moyenne.
    Le gouvernement ne fait absolument rien pour ces gens c’est dégueulasse !
    Trouver un emploi devient de plus en plus dur pour les gens en général et ce partout dans les pays dits "civilisé" on laisse les gens végétés et abandonner à leur sort.
    On nous parle toujours de la misère qu’il y a ailleurs , alors que la misère existe chez nous !

     

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  • @kabouli
    Robert Kurz (né le 24 décembre 1943 à Nuremberg, et mort dans cette ville le 18 juillet 2012) est un théoricien allemand participant à une réinterprétation de l’œuvre de Marx au sein du courant appelé en Allemagne la « Wertkritik » (la critique de la valeur).
    Robert Kurz vient d’une famille ouvrière ancrée à gauche (gauche non communiste).
    Il a été interpellé par la crise du communisme RDA, et au contraire de tous les gens qui se sont réjouis et parlaient de la fin de l’histoire, il a semblé à R Kurz, que cette crise en RDA était en somme un symptôme avant coureur de la crise qui devrait arriver à l’ouest, puisque la RDA était un système capitaliste également, un capitalisme d’état.
    Il a travaillé toute sa vie dans un service d’expédition nocturne et n’a jamais voulu s’inscrire à l’université.
    De toutes manières il est bien dommage que nous puissions échanger nos points de vues, je ne dis pas que que la théorie de la critique de la valeur constitue le Saint Graal, mais il m’apparaît comme une critique en profondeur, de ce qui constitue le capitalisme en crise, peut être pas simple certes, puisqu’on voit bien le mal que se donne Anselm Jappe pour le traduire simplement ,or il faut bien savoir que le capitalisme est une logique socialisante totale, qui dépasse ses acteurs, surdétermine toutes nos vies et que chaque agent, y est soumis a son insu.

    Le capitalisme est un processus hautement irrationnel se réalise dans l’accumulation de valeur, la valeur n’a pas pour vocation d’apporter le bien être, ou s’il y a bien être ce n’est qu’un processus secondaire.
    Processus tautologique qui n’a d’autre but de faire encore plus de valeur dont les conséquences se révèlent désastreuses.
    La marchandise est un être sensible et ultra sensible et métaphysique une forme qui n’a pas pour but de satisfaire des besoins et des désirs, mais accumuler de la valeur, procès irrationnel auquel les hommes sont au service.
    Fétiche qui envahis tous les aspects de nos vies.
    Mais jusqu’à aujourd’hui personne n’a pu au contraire de Kurz et le courant de la critique de la valeur, produire une contre critique sérieuse qui tienne le coup.
    Le reste se révèle malheureusement tristement indigent et irrationnel.
    Je m’excuse d’être aussi long, mais c’est un sujet important.
    Salutations.

     

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    • " Mais jusqu’à aujourd’hui personne n’a pu au contraire de Kurz et le courant de la critique de la valeur, produire une contre critique sérieuse qui tienne le coup."
      Vous avez tord où vous n’avez pas lu ma réponse. Il s’est développé depuis les année soixante et à l’intérieur du mouvement situationniste lui-même une critique de la Valeur qui me semble valoir largement le détour et il est étonnant que vous intéressant à cette question vous ne le sachiez pas. Entre autre aspect important un anthropologue comme Jorion montre avec beaucoup de talent que Marx a mal traduit Aristote chez qui le mot valeur n’existe pas et que pourtant Marx voit et bien d’autres après lui.
      Mais le plus révolutionnaire sont certainement les travaux de Monsieur Voyer à l’intérieur même de Champ Libre qui avec beaucoup d’à propos démontre qu’avec tout le respect que mérite le révolutionnaire Marx lui-même ne comprends rien à la Valeur et à ce qui et en question dans le fait ( et non la loi ) que les marchandises valent. Ils est vrai que les contre-révolutionnaires Debord et le juif Lebovici se sont entendus pour faire en sorte que les thèses de Voyer restent inconnues. Pour la première fois on peut trouver un penseur qui tout en rendant hommage à Marx montre ce que devrait être une vraie réfutation de l’économie qu’il considère comme une simple idéologie - l’économie n’existe pas dit-il - et ne déterminant que des stupidités. On est très loin avec lui d’une redécouverte religieuse d’un "véritable marxisme" mais au contraire comme Alexandre il coupe le noeud gordien des mille difficultés théoriques qui faisaient le quotidien quasi masturbatoire des marxistes des générations précédentes.
      Mais après lui de nombreux théoriciens se sont penchés sur la question de la valeur je vous ai cité Jorion, D’Orléans et Aglietta , Fourquet et tant d’autres qui montrent que la valeur est au centre des préoccupations et des recherches théoriques modernes. Souvent d’ailleurs cette redécouverte de la Valeur passe par une redéfinition de ce qu’est l’Argent. Là aussi cette critique ne vient pas forcément de l’Université

       
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