Dans le rapport sur le « Traitement inhumain des personnes et le trafic d’organes humains au Kosovo », M. Thaçi est cité 24 fois en 29 pages !
Après dix heures de tractations, trois tours de vote, un gazage lacrymogène et des échauffourées, le « Parlement » du Kosovo a finalement élu, le 26 février, le nouveau président du Kosovo : l’actuel « ministre des Affaires étrangères » Hashim Thaçi. À l’extérieur, les opposants lançaient des cocktails Molotov sur la police et, quand ils disparurent, les partisans de Thaçi déambulèrent dans les rues de Priština avec des drapeaux albanais, américains et kosovars en scandant le nom du groupe terroriste « UCK » et en tirant leurs révolvers en l’air pour manifester leur joie.
Dans l’Assemblée du Kosovo se trouvaient, ce jour-là, le chef du bureau de l’Union européenne au Kosovo et l’ambassadeur américain, qui étaient venus s’assurer que leur favori, M. Thaçi, était bien élu. Car M. Thaçi est bien le poulain de Bruxelles et de Washington, c’est lui qui a été imposé lors des négociations avec Belgrade, en 1999, à Rambouillet et, depuis cette promotion, il règne sur le Kosovo comme un seigneur de guerre.
Hashim Thaçi est l’ancien chef de l’UCK, groupe qui est responsable, entre autres, de plus de 1.885 attaques et 288 assassinats rien qu’en 1998 . Même l’envoyé spécial de Bill Clinton dans les Balkans, Robert Gelbard, a qualifié ce groupe de « terroriste » et pourtant, c’est sur l’UCK que l’OTAN va s’appuyer pour lutter contre l’armée régulière yougoslave et coordonner ses bombardements illégaux en 1999. Fort heureusement, ce que l’OTAN cache pendant les bombardements ne restera pas longtemps secret.