L’étourdissement, assommer les animaux vous paraît plus acceptable ? La grande tige en fer qui perfore la boite crânienne pour écraser une partie de cerveau, ne tue pas l’animal, vous êtes bien d’accord...
Pour en revenir à la notion de douleur, l’INRA soulève un constat intéressant :
« Dans la littérature consacrée aux éthiques animales, il est presque systématiquement question de souffrance (suffering) et peu de douleur (pain). C’est ainsi par exemple, que dans une recension de 84 articles, trois seulement traitent de douleur (pain) » .
Cette différence terminologique révèle d’une part la divergence des scientifiques quant à la capacité des animaux à ressentir une douleur et d’autre part, la difficulté, voir l’incapacité à déterminer la douleur qui peut englober chez l’homme des dimensions très variées n’étant pas forcément née d’une cause organique comme par exemple la douleur psychologique.
Bien entendus qu’une coupure peut provoquer une certaine douleur. Lorsque vous vous coupez avec un couteau bien aiguisé est-ce que vous ressentez nécessairement une douleur ? À la vue de la coupure sûrement, quoique des fois on se demande si c’est la coupure, la lésion ou la vue du sang..
Nous savons qu’il y a plusieurs façon de se suicider. Mon illustration vous ne pouvez la prendre comme une tentative de manipuler vos émotions, ou alors cette accusation peut être retourné contre d’autres... en tout cas, vous ne pourrez nier que l’analogie est extrêmement pertinente... D’un côté vous avez une personne qui se fait exploser le cerveau au fusil et étourdi par la perforation du cerveau quelqu’un lui égorge la tête pour que puisse s’arrêter son cœur. Ça c’est une analogie de la méthode industrielle.
De l’autre une personne se coupe les veines et se vide de son sang, en 10 secondes, voir trente, le cerveau cesse d’être irrigué,mort s’en suit.
Je vient de vous demontrer qu’on a l’impression que dans un cas il y a une sorte de double peine.. Il est donc très complexe d’interpréter des résultats quels qu’ils soient en termes de douleur animale. Nous sommes, en réalité le plus souvent, confrontés à des appréciations humaines basées sur des éléments d’analyse objectifs, mêlés à des éléments subjectifs.
Mon impression : malgré qu’il fait peu de doute que l’étourdissement à été introduit dans une perspective productiviste pour augmenter les cadences, certains s’oppose à l’abattage ancien car il supposerais être l’expression de religions archaïques.