Un énorme montage de la propagande du FLN !
Quarante ans plus tard, le 17 octobre 2001, le maire de Paris avait inauguré une plaque en souvenir de ce « massacre », exprimant le repentir de la France et mettant gravement en cause la responsabilité de la police parisienne (gardiens de la paix, gendarmes mobiles, CRS et forces de police auxiliaires composée de Harkis).
C’était le début d’une intense campagne de propagande insufflée d’Alger, qui devait être suivie de beaucoup d’autres épisodes de calomnies ininterrompues, jusqu’à aujourd’hui…
Cette nuit là, donc, l’ensemble des forces de l’ordre aurait massacré près de 300 Algériens et fait plus de 2.000 blessés dans les rangs de ces derniers. Il s’agissait, pourtant, d’une manifestation pacifique, pour appuyer les négociations débutantes que De Gaulle avait entreprises avec le FLN de Tunis.
La vérité fut rétablie par le Colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris dont il avait pris le commandement en 1959. Cette unité était destinée à protéger les Algériens de la capitale et des banlieues voisines contre la vaste entreprise de racket du FLN pour lever « l’impôt révolutionnaire ».
Tout récalcitrant s’exposait aux couteaux des égorgeurs dont le grand chef, Salah Louanchi, responsable de la fédération FLN de France, avait longtemps échappé à la police grâce à la complicité d’un réseau de chrétiens progressistes groupés autour d’André Mandouze.
Sa longue expérience à la tête de SAS en milieu rural, mais aussi et surtout, en milieu urbain au Clos Salembier à Alger, avait préparé le lieutenant colonel Montaner à faire face, très efficacement, au terrorisme perpétré par les agents du FLN dans la région parisienne.
Lors de la fameuse nuit du 17 octobre 1961, Montaner se trouvait à pied d’œuvre, avec ses Harkis parisiens et ses deux principaux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Dans la revue « l’Afrique réelle » de l’automne 2001 (N° 33), il expose ainsi les faits :
1. « Il ne s’agissait pas d’une manifestation pacifique, mais d’une double action minutieusement montée par le FLN. Tandis que des groupes armés devaient saboter et incendier des installations vulnérables dont le port pétrolier de Gennevilliers et le complexe pétrolier de Melun, d’autres manifestants, mobilisés souvent de force, sous la menace, devaient envahir le centre de Paris, principalement vers la place de l’Opéra, de la République, et converger vers les Champs Elysées pour y déployer le drapeau FLN. A cette époque, toute manifestation de ce type était interdite dans la capitale ».
2. « La police parisienne semble avoir été surprise par ces manifestations. Environ 1.300 hommes répartis en petits groupes de 25 policiers étaient disséminés dans les zones sensibles, sans grande coordination. Un premier affrontement eu lieu, dès 19h30, au pont de Neuilly, une quinzaine de policiers se retrouvèrent opposés à plusieurs centaines de manifestants. Cependant, aucun coup de feu ne fut tiré. Les forces de l’ordre se replièrent vers d’autres points d’appui. Rapidement, la police reprit la situation en main.
3. « On découvrit alors un fait étonnant : l’extrême rapidité avec laquelle, devant le regroupement des policiers qui avaient reçu des renforts, les manifestants se débandèrent, ou se laissèrent appréhender. Conduits au Palais des Sports et au stade de Coubertin, l’immense majorité des Algériens arrêtés avouèrent qu’ils avaient été mobilisés sous la menace de mort par les agents recruteurs du FLN, ou menacés de représailles sur leurs familles pour ceux qui auraient refusé de se joindre à ce « rassemblement patriotique ». La plupart furent renvoyés chez eux, après vérification d’identité…
4. « Le vrai bilan, entre le 17 et le 21 octobre 1961, s’établissait à 7 morts, dont 2 seulement attribués directement à la police : Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. 5 autres morts seront décomptés, dont un Français, Guy Chevalier, et 4 Algériens, vraisemblablement victimes de règlement de compte. ».
L’agitation politico-médiatique, à la suite de ces manifestations, fut sans lendemain : il fallut bien reconnaître l’échec total du FLN dans son intention de soulever les Algériens de la région parisienne et de saboter les installations pétrolières visées.
Ce n’est qu’en 1986, 24 ans plus tard, qu’un ancien responsable de la fédération du FLN en métropole, Ali Haroun, publia un livre écrit « à la gloire du FLN en France » : « La Wilaya VII ou la guerre du FLN en France –(1954/1962). Le roman noir débutait, mais c’est seulement en 1991 qu’il acquit sa notoriété avec le livre du marxiste Jean-Luc Einaudi directement inspiré de celui d’Ali Haroun, commenté et amplifié : « La bataille de Paris – Octobre 1961).
L’auteur relaie directement la propagande d’Alger et accuse la police française d’avoir assassiné, en cette nuit du 17 octobre 1961, 300 Algériens, tandis que 2.300 d’entre eux étaient blessés. C’est à partir de ce livre que des sympathisants français, appelés aujourd’hui « Les frères des frères » par le FLN, organisent, chaque année, une cérémonie à la mémoire des « martyrs algériens du 17 octobre », lesquels n’ont jamais existé que dans l’imagination de leurs créateurs, comme le souligne Bernard Lugan, auteur de la revue « L’Afrique réelle ».
En l’an 2000, année, ou début, de la grande offensive de calomnie contre la France, à la suite du premier voyage retentissant de Bouteflika en France (reçu avec solennité à l’Assemblée Nationale à majorité socialo-communiste) est créée l’association « 17 octobre 1961 contre l’oubli » dont le Président, Olivier Lecour Grandmaison, est bientôt appuyé par Pierre Vidal-Naquet, Maspéro, Marcel Péju, et toute l’équipe marxiste du Paris intellectuel.
Les preuves apportées par le Colonel Montaner pour dissiper cette légende sont nombreuses et accablantes. Tout d’abord, pourquoi le FLN et ses complices parisiens ont-ils attendu près de trente ans avant de lancer leurs accusations ?
Les chiffres extravagants, par ailleurs, ne peuvent nous troubler quand on connaît la fable du « million cinq cents mille morts » dans les rangs du FLN, pendant la guerre d’indépendance, celle des « quarante cinq mille morts » de Sétif le 8 mai 1945, etc, etc…Nous sommes habitués à cette exagération des chiffres qui, d’ailleurs, révèle bien leurs origines.
Ensuite, l’auteur s’est livré à une enquête surplace
1. Alors que se déroulait, en plein cœur de la capitale, un soi-disant massacre d’Algériens, aucune intervention des pompiers, ni de police secours, ni de la Croix Rouge, ni d’aucun service d’ambulance anormal, lors de cette nuit, ou des jours suivants, n’ont laissé de traces.
2. Aucun des services hospitaliers d’urgence de Paris, ou de la banlieue parisienne, n’a vu un afflux anormal de blessés : pourtant, 2.300 blessés en une nuit, cela laisse des traces… Où sont passés ces blessés ? Se sont-ils évaporés ?
3. A l’objection de la propagande FLN selon laquelle tous les corps (morts et blessés) auraient été « jetés dans la Seine », l’auteur répond en signalant que rien n’a été retrouvé de tous ces corps dans les barrages sur la Seine en aval de Paris. Près de 2.500 corps en une seule nuit dans un fleuve et aucune trace les jours suivants ? Où sont-ils passés ? Se sont-ils dissous ?
Toutes ces invraisemblances accumulées ne nous choquent plus depuis longtemps de la part du FLN qui nous a habitués à de telles fabulations. En revanche, ce qui nous afflige, c’est le fait qu’elles aient trouvé des échos dans les milieux d’extrême-gauche qui leur ont redonné vie et risquent de les pérenniser dans cette vaste entreprise de culpabilisation de l’opinion publique française.
Cette propagande a aussi pour but de nous faire oublier une terrible réalité : depuis janvier 1955 jusqu’à juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement, après tortures. Il faut compter aussi 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans !
Ceci prouve aussi combien la masse de ces Algériens en métropole était hostile au FLN, dans la même proportion où elle se situait, en Algérie même. Pendant toute la guerre d’Algérie, il y eu, en outre, en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés.
L’action des Harkis de Paris fut très efficace pour dépister les caches d’armes et démanteler les réseaux de racketteurs du FLN. Ces Algériens là, fidèles à la France, eurent 10% de tués et 20% de blessés graves. Leur nom figura longtemps sur les plaques commémoratives apposées dans la cour de la Préfecture de Police de Paris. De tous ceux-là, aujourd’hui, on ne célèbre plus la mémoire puisqu’il est de bon ton de ne rendre hommage qu’aux criminels du FLN et à leurs porteurs de valises !