Habiter à Paris est un choix douloureux financièrement et pas donné à tout le monde. Des prix qui conduisent notamment « les classes moyennes, dès que le ménage s’agrandit, [à se retrouver] dans l’obligation de quitter Paris intra-muros », constate le panel de Parisiens – une vingtaine – qui a planché sur « Comment continuer à rendre accessible aux classes moyennes le logement à Paris ? ».
Loyers astronomiques, prix de vente faramineux, logements trop petits
Car oui, les classes moyennes vivent encore dans Paris principalement dans les XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe, XIXe et XXe, selon une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur). La capitale a d’ailleurs conservé une partie de sa mixité sociale avec 25 % de revenus modestes, 25 % de revenus aisés et 50 % de revenus moyens. Qu’entend-on par revenu moyen ? « Un niveau de revenu compris entre 1.500 euros et 3.760 euros par mois pour une personne seule et entre 3.150 euros et 7.900 euros par mois pour un couple avec deux enfants. Ces chiffres s’entendent comme revenus nets déclarés avant paiement des impôts », explique l’Apur.
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Taxer les bureaux vacants
Là également, il faudrait un changement au Code général des impôts. Cette mesure suscite un grand intérêt auprès de Ian Brossat. « Il y a un million de m2 de bureaux vides à Paris. Cette mesure pourrait être très incitative pour transformer ces locaux vides en appartements. »
Informer du niveau de revenu donnant accès au logement social
Avec cette recommandation, le panel montre que la communication de la ville de Paris n’est pas efficace. En effet, d’après l’Atelier parisien d’urbanisme, « les 2/3 des ménages parisiens [sont] éligibles à un logement social. C’est le cas de la grande majorité des ménages de classes moyennes ». Or, toujours selon la même étude, « 6 % seulement des ménages de classes moyennes sont inscrits comme demandeurs de logement ».
« Dans la tête de beaucoup de Parisiens, le logement social est réservé aux ménages les plus pauvres. Nous avons un vrai souci de communication », reconnaît Ian Brossat. L’élu communiste indique que « 30 % des logements sociaux produits en flux [comprendre : en construction neuve] sont dédiés à la classe moyenne ». Le tarif pratiqué est de 14 euros le m2. Contre 19,8 à 31,7 euros le m2 dans le privé selon MeilleursAgents.com au 1er mai.
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