Selon un document interne de 2006, les dirigeants de l’époque voulaient bien supprimer des dizaines de milliers d’emplois. Ce qui alourdirait les charges pesant contre l’ex-PDG.
Ouverte en 2010, l’instruction judiciaire dans le dossier des suicides de France Télécom, menée au pôle de santé publique du parquet de Paris, touche à sa fin. Entre 2008 et 2010, 57 salariés de l’entreprise s’étaient donné la mort (une vague de suicides auxquels s’ajouteraient, selon les syndicats, 34 autres en 2007).
Les syndicats avaient porté plainte, estimant que les salariés y avaient été poussés en raison de pressions systématiques dont l’objectif (non avoué) aurait été de faire partir 22000 personnes sans recourir à un plan social. Un rapport de l’inspection du travail, accompagné de l’audit d’un cabinet d’études mandaté par les syndicats, avait soutenu cette thèse.